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Sidwaya N° 7280 du 22/10/2012

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9ème anniversaire de « Lefaso.net » : la version 3.o est en ligne
Publié le lundi 22 octobre 2012   |  Sidwaya


Célébration
© Autre presse par DR
Célébration des 9 années de Lefaso.net le vendredi 19 août 2012 à Ouagadougou sous la présidence de la présidente du Conseil supérieur de la Communication (CSC), Béatrice Damiba.


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Lefaso.net a célébré ses neufs ans le vendredi 19 août 2012 à Ouagadougou sous la présidence de la présidente du Conseil supérieur de la Communication (CSC), Béatrice Damiba.

40.000 visites en moyenne par jour, plus de 24000 abonnés à la newsletter, neufs ans après, le portail lefaso.net a réussi à se faire une place dans le paysage médiatique burkinabè. Selon le promoteur du site, Dr Cyriaque Paré, « Lefaso.net » est le 5ème site le plus visité au Burkina derrière Facebook.com, Google.bf, Yahoo.com, Google.com. Et il ne compte pas s’arrêter là, puisque la cérémonie a été l’occasion pour le promoteur de lancer la version 3.0 du portail. Le Dr Cyriaque Paré a révélé que cette version va répondre à deux principes.

Il s’agira notamment de répondre à la demande de participation des citoyens au débat public à travers les outils du web et de produire des contenus selon les standards du web grâce à une équipe rédactionnelle étoffée et formée à l’écriture web. Entre autres nouveauté l’architecte du site, Aziz Ouédraogo a présenté des nouvelles rubriques telles que « Les services pratiques », « les vidéos », Les « Unes de la presse », « le baromètre », les réseaux sociaux, ainsi que le « journalisme citoyen » qui va permettre aux internautes de publier des informations sur le site.

Par exemple au niveau de la rubrique « Les services pratiques, il a fait savoir qu’en plus des informations telles que les pharmacies de gardes, les dernières nouveautés en librairie et en musique, l’annuaire des sites au Burkina, les burkinabè pourront consulter les résultats des élections couplées à venir heures par heures de toute l’étendue du territoire pour la première fois au Burkina. Par ailleurs le promoteur du site est revenu sur l’historique du site en rappelant que « Lefaso.net », est né en 2003, à la suite de la destruction par des pirates d’un premier portail, Burkinet.com, crée en 1999. De 2003 à 2010, le portail a fonctionné comme un site amateur. C’est en 2010 qu’il fut constitué comme une Société à Responsabilité sociale limitée(SARL) avec un capital d’un million de FCFA, détenu par trois actionnaires.

Dr Paré intervenant sur le lectorat du site a précisé que durant les trois derniers mois 54% des « fasonautes »(internautes visitant « Lefaso.net ») venaient du Burkina, 10% de la France, 8% des Etats-Unis… Quant à la ligne éditoriale, il a souligné que « Lefaso.net » offre une information diversifiée et actualisée sur le Burkina avec une revue de presse, une production de dossiers d’information sur des thématiques d’actualité. Le site fonctionne sur le modèle de la gratuité d’accès au contenu contre la publicité.

« Bientôt la subvention de l’Etat pour les médias en ligne… »

La présidente du Conseil supérieur de la Communication(CSC), Béatrice Damiba a indiqué que le parcours de « Lefaso.net » est à saluer. « Il nous interpelle aussi sur la place et la problématique des médias en ligne dans notre paysage médiatique. », a-t-elle signalé. Pour elle si ces nouveaux médias comme l’ont annoncé certains prophètes ne vont pas tuer les médias traditionnels, ils obligent toutefois à revoir en profondeur les modes de gestion des organes de presse et de l’espace médiatique.

C’est pourquoi elle a déclaré que ces nouveaux supports médiatiques méritent de sortir de leur statut informel pour être pleinement pris en compte aussi bien en droits qu’en devoirs. « Qu’il s’agisse des subventions étatiques et autres avantages ou obligations, il est aujourd’hui urgent de leur offrir des cadres d’expression formels », a affirmé Mme Damiba. Ainsi, elle a annoncé qu’il a été créé au sein de son département études et programmes, un service des médias en ligne et l’on s’attèle à la prise en compte de ces médias pour la subvention annuelle à la presse privée ainsi que pour les prix galians.

Raphaёl KAFANDO

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