Le dispositif de suivi de pâturage du Niger a fait école en Afrique de l’Ouest, a déclaré l’expert en élevage du ministère nigérien de l’élevage, Boureima Amadou mercredi à Ouagadougou, à l’occasion de la 1re édition de la foire aux savoirs.
« Le suivi de pâturage nigérien est un vieux dispositif qui a fait école dans la sous-région et qui nous a permis d’évaluer la campagne pastorale chaque année au sortir duquel nous avons un bilan fourragé à l’échelle nationale, régionale et départementale », a expliqué l’expert nigérien Boureima Amadou.
Selon M. Amadou, « nos perspectives c’est d’aller à l’échelle communale. L’outil permet aux décideurs et aux hommes politiques de prendre les mesures appropriées en fonction du déficit enregistré au cours de la campagne ».
Outre les avantages du dispositif, l’expert nigérien a aussi fait étalage des problèmes qui minent la plupart des pays de l’espace Sahel : « le problème réel qui est commun à tous nos pays c’est celui des ressources humaines et financières car la collecte doit se passer au même moment surtout quand on connait le Niger avec ses 35 millions d’ha de zone pastorale ».
Néanmoins, explique Boureima Amadou, « l’avantage du Niger c’est qu’il y a le centre régional AGRHYMET qui est à côté et au-delà de ce que nous collectons au sol, nous utilisons les images satellitaires sur lesquelles nous essayons de calibrer afin de couvrir toute notre zone et déterminer la production fourragère ».
Le Niger, pays membre du CILSS est présent à Ouagadougou pour prendre part à la première édition de la foire aux savoirs conjointement organisée par la FAO et CILSS.