Ouagadougou, La Commission de l’emploi, des affaires sociales et culturelles de l’Assemblée nationale burkinabè a débuté mercredi, « un séminaire parlementaire sur la promotion de la diversité des expressions et des industries culturelles », a-t-on constaté.
« Les projets culturels peuvent être de puissants engendreurs de retombées économiques et financières, des sources inépuisables d’emplois à même de soutenir la croissance espérée aussi bien dans les pays du nord que dans ceux du sud », a indiqué le troisième vice-président de l’Assemblée nationale Dénis Nikièma, à l’ouverture du séminaire.
Selon M. Nikièma, c’est avec « patience et abnégation et surtout collectivement » que l’on pourra corriger la méconnaissance voire la non promotion du rôle de « véritable levier de croissance économique et de mieux être social » que renferme l’art et la culture au Burkina Faso.
Il a invité les participants à réfléchir sur « les stratégies et actions à initier ou à développer pour intéresser un plus grand nombre de partenaires, à la lutte pour la promotion du secteur de la culture, en vue de stimuler davantage son industrialisation ».
« La protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles dans un pays comme le Burkina Faso, composé d’une soixantaine de groupes ethniques, plus qu’un défi, est un enjeu de développement durable », a déclaré le secrétaire général du ministère en charge de la Culture Jean-Claude Dioma.
M. Dioma a proposé la mise en place commune entre son département et la Commission de l’emploi, des affaires sociales et culturelles, d’ « un mécanisme de revue périodique du cadre législatif et réglementaire en matière de culture ».
‘’Le séminaire parlementaire sur la promotion de la diversité des expressions et des industries culturelles’’ a été rendu possible grâce à l’Organisation internationale de la francophonie, à l’Assemblée parlementaire de la francophonie et au ministère en charge de la Culture, a dit M. Nikièma.
La Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles adoptée par l’Unesco en 2005, constitue l’une des réponses apportées par la communauté internationale face au risque d’appauvrissement culturel lié à des échanges trop déséquilibrés.
ALS/ TAA