Le Secrétaire général (SG) de l’Organisation des Nations unies (ONU), Ban Ki-moon, est arrivé hier à Ouagadougou à 18 heures 55 minutes. Il a été accueilli à sa descente d’avion par le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao. Après une vingtaine de minutes d’entretien dans le salon présidentiel, le secrétaire général, qui n’a fait aucune déclaration à la presse, et toute sa délégation, ont pris le chemin de leur pied-à-terre. Ban Ki-moon est accompagné des présidents de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma et d’un commissaire de l’Union européenne. Dans la soirée d’hier, le Président du Faso, Blaise Compaoré, selon le programme concocté pour la visite, devait offrir un dîner à ses hôtes de marque. Ce matin, Ban Ki-moon aura des entretiens avec les plus hautes autorités burkinabè dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie intégrée des Nations unies pour la région du Sahel.
Cette stratégie couvre le Burkina Faso, l’Erythrée, la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le Soudan et le Tchad. Mais elle s’attache davantage à cinq d’entre eux qui en ont le plus besoin, à savoir le Mali, la Mauritanie, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad. A Ouagadougou, Ban Ki-moon échangera d’abord avec le Premier ministre et les membres du gouvernement. Après, il sera reçu en audience par le président du Faso. Son séjour, à pas de charge, prendra fin par la tenue d’une conférence de presse.