Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a accordé une audience à l’ancien chef d’Etat burkinabè, Jean-Baptiste Ouédraogo, le vendredi 19 octobre 2012. Ils ont discuté des questions de démocratie, de la sécurité du pays, de la corruption et des détournements de deniers publics.
Les anciens chefs d’Etat du Burkina Faso souhaitent que les autorités actuelles veillent au grain quant à l’utilisation efficiente des ressources du pays pour l’amélioration des conditions de vie des populations. Leur représentant, Jean-Baptiste Ouédraogo, l’a signifié au Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao, au cours d’une audience que celui-ci lui a accordé, le vendredi 19 octobre 2012. Selon Jean-Baptiste Ouédraogo, les préoccupations des anciens présidents sont orientées vers l’ancrage de la démocratie, la lutte contre les détournements de deniers publics, la corruption et les aspects sécuritaires.
« Il y a d’autres problèmes que nous avons évoqués. L’essentiel est d’apporter notre contribution à l’effort que déploie le gouvernement dans sa lutte pour que les populations de notre pays apprennent à mieux vivre, à mieux se nourrir. Qu’il y ait un meilleur être pour chacun d’entre nous », a affirmé le président Ouédraogo. Pour le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao, les préoccupations relevées par les anciens chefs d’Etat ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd.
« Sur toutes les questions soulevées, nous avons été édifiés par sa connaissance approfondie de la société burkinabè, des difficultés que nous traversons au quotidien, mais aussi des efforts que nous faisons pour améliorer les conditions de vie des populations », a indiqué le chef du gouvernement. L’audience a duré environ 1 heure. Elle entre dans le cadre des préparatifs du forum des corps constitués de l’Etat, prévu dans le mois de novembre 2012.