Conformément à ses dispositions statutaires, le Médiateur du Faso a organisé, le lundi 4 novembre 2013 à Ouagadougou, une rencontre de travail avec ses correspondants dans les administrations publiques. A l’occasion, il leur a été expliqué la nouvelle loi portant attributions, organisation et fonctionnement de l’institution.
Ils étaient 42 correspondants du Médiateur du Faso dans les administrations publiques à prendre part, le lundi 4 novembre 2013, à la rencontre de travail organisée par l’institution sur le thème : « Convention cadre de concertation entre le Médiateur du Faso et les administrations publiques, une nouvelle dynamique de collaboration ». Cette rencontre s’est tenue au lendemain de l’adoption et de la promulgation de la nouvelle loi datant du 02 août 2013 portant attributions, organisation et fonctionnement du Médiateur du Faso Selon la première responsable de l’institution, Alima Déborah Traoré, la nouvelle loi est une mise en œuvre de l’article 160.2 de la Constitution. En cela, Mme Traoré a estimé qu’elle mérite d’être connue des collaborateurs au regard des innovations importantes qu’elle comporte. Pour le coordonnateur chargé du suivi des activités des délégations régionales et des correspondants du Médiateur du Faso dans les administrations publiques, Boureima de Salam Ouédraogo, la nouvelle loi renforce l’institution de médiation et d’éviter « les initiatives intempestives » de sa modification ou de sa suppression. « Elle vise à donner beaucoup plus de charisme et d’assises au médiateur du Faso qui est une magistrature d’influence afin qu’elle puisse jouer son rôle auprès des administrations », a-t-il ajouté. A l’entendre, la nouvelle législation consolide des points comme l’auto-saisine. « Nous reconnaissons aussi les grandes initiatives qui permettent aux citoyens lambda tout comme à l’administration et aux associations de pouvoir saisir l’institution sur des questions de réformes politiques ou administratives et règlementaires. C’est une innovation en ce sens que par le passé, seul le Médiateur avait la possibilité de s’autosaisir de ce genre de questions », a expliqué M. Ouédraogo. En outre, le Médiateur du Faso a fait savoir que l’institution vise à consolider la démocratie dans le contexte de l’Etat de droit, en vue de garantir à chaque Burkinabè un traitement respectable et de le protéger des fautes, des négligences et des abus divers venant des structures administratives. Pour ce faire, Alima Déborah Traoré a soutenu que grâce à la magistrature d’influence qu’elle exerce, l’institution doit œuvrer à promouvoir ou à provoquer les changements qualitatifs nécessaires à la bonne marche d’une administration de développement. « Le Médiateur du Faso entend accorder une importance toute particulière à la concertation dans le traitement des dossiers de réclamation et par une synergie active au service de l’intérêt général », a-t-elle déclaré. Aux collaborateurs qu’elle a qualifiés de « leviers déterminants », Mme Traoré a renouvelé ses vœux de succès dans l’exécution de leurs missions. Par ailleurs, elle a félicité le ministère en charge de l’éducation nationale, première administration à établir un partenariat avec le Médiateur du Faso, pour « les résultats fort éloquents » dans le traitement des dossiers.