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CEDEAO: Les Etats membres renforcent leur dispositif sanitaire
Publié le mercredi 6 novembre 2013   |  AIB


Cérémonie
© présidence CI par DR
Cérémonie d`ouverture de la session extraordinaire de la CEDEAO
Dakar, le 25 octobre 2013. La cérémonie d`ouverture de la session extraordinaire de la CEDEAO a été présidée par le Président de la République ivoirienne, SEM Alassane OUATTARA, Président en exercice de la CEDEAO


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Les 15 pays membres de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont lancé le jeudi 31 octobre 2013 à Bobo-Dioulasso un programme dénommé, « Projet de surveillance des maladies en Afrique de l’Ouest ». Financé à 10 millions de dollars US pour 4 ans par la Banque mondiale, le programme a pour objectif de mettre en place un système de surveillance et de riposte aux maladies dans cet espace régional.

Les maladies ne connaissent pas les frontières nationales. C’est pourquoi les 15 pays membres de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont décidé d’améliorer leur dispositif sanitaire en matière de surveillance et de riposte des maladies. Pour ce faire, l’organisation régionale a lancé un programme dénommé, « Projet de surveillance des maladies en Afrique de l’Ouest », le jeudi 31 octobre 2013 à Bobo-Dioulasso. L’objectif de ce programme est de mettre en place un système de surveillance et de riposte aux maladies dans l’espace CEDEAO. D’une durée de 4 ans (2013- 2017), le Projet bénéficie d’un financement de 10 millions de dollars US du Fonds catalyseur de croissance pour l’Afrique de la Banque mondiale. Et c’est l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) qui est chargée de sa mise en œuvre. De l’avis de l’épidémiologiste en charge des questions d’épidémies et d’urgences à l’OOAS, le Dr Félicité Chokki-Laleye, le Projet comporte trois composantes. Il s’agit du volet renforcement des capacités régionales, à savoir le renforcement des fondements nationaux et régionaux de partage des informations sanitaires, et le renforcement des fondements des stratégies nationales et régionales de détection et de causes des maladies. A cela s’ajoute la partie renforcement des capacités des ressources humaines à travers des programmes de formation en épidémiologie appliquée et en laboratoire de santé publique, et également le volet appui à la gestion du Projet au niveau de l’OOAS qui vise à renforcer les capacités institutionnelles de l’OOAS à assurer le suivi et l’évaluation du Projet.

Un projet porteur d’espoir

Pour le directeur général de l’OOAS, le Dr Placido Cardoso, le paludisme, le VIH/Sida, la tuberculose, la méningite, la diarrhée, le choléra sont entre autres, les principales causes de mortalité et de morbidité en Afrique de l’Ouest. Et de reconnaitre que la résurgence de ces maladies et l’incapacité de les prévenir de manière efficace sont dues en grande partie à la faiblesse du système de surveillance des maladies dans la plupart des pays de l’Afrique de l’Ouest. Le Dr Cardoso pense donc que la mise en œuvre du Projet répond au souhait des chefs d’Etats de la CEDEAO d’édifier une communauté où les populations pourront participer pleinement au développement des pays en vue de l’amélioration de leur santé. Par vidéo conférence depuis Abidjan, la ministre en charge de la Santé de la Côte d’Ivoire, Raymonde Goudou Coffie, a laissé entendre, que le Projet est porteur d’espoir pour la région en termes de lutte contre les maladies transmissibles, les épidémies et la résurgence de certaines affections. Pour elle, « la matérialisation de cet important appui en faveur de l’Afrique de l’Ouest est le témoignage de la volonté de tous à parvenir à la mise en place d’un dispositif de santé publique, visant à répondre aux aspirations légitimes des populations de mieux se porter afin de participer à un développement durable de nos pays ». A l’occasion, Mme Coffie a rendu un hommage aux gouvernants de la région pour avoir eu l’idée depuis mai 2010, d’encourager l’implication des partenaires dans le combat pour la surveillance des maladies, et la riposte aux épidémies en Afrique de l’Ouest. De même, Mété Bonkoungou, le représentant du ministre de la Santé du Burkina Faso, a souhaité, par vidéo conférence également depuis Ouagadougou, que les bénéficiaires du Projet donnent le meilleur d’eux-mêmes pour sa réussite afin de permettre à chaque individu de participer au processus de développement et à la création de richesses. Pour y parvenir, « je fais confiance aux capacités de l’OOAS avec le concours des partenaires », a-t-il souligné. A entendre le gouverneur des Hauts-Bassins, Nébilma Joseph Bakouan, la réponse aux épidémies dépasse largement les capacités nationales des pays. De ce fait, il a salué l’existence d’un instrument d’intégration régionale en matière de santé tel que l’OOAS pour mettre en place un mécanisme cohérent de lutte contre les maladies à potentiel épidémique.


Boubié Gérard BAYALA

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