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Le Quotidien N° 909 du 5/11/2013

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Adoption nationale des enfants sans familles: Les formateurs des familles postulantes renforcent leurs capacités
Publié le mardi 5 novembre 2013   |  Le Quotidien




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En collaboration avec l’Organisme agréé AC/International child support du Danemark, le ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale organise, du 4 au 9 novembre 2013, un atelier de formation des formateurs des « familles postulantes » à l’adoption nationale. La cérémonie d’ouverture des travaux, intervenue le lundi 4 novembre 2013, à Ouagadougou, a été présidée par Bernadette Bonkoungou, directrice des placements, des adoptions et des parrainages, représentant le ministre Alain Zoubga.
Issus des structures centrales et déconcentrées du ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, ils sont 35 formateurs des «familles postulantes» à l’adoption nationale à prendre part à l’atelier de formation organisé à leur endroit du 4 au 9 novembre 2013. Six jours durant, il leur sera donné d’enrichir leurs connaissances et leurs compétences en matière d’adoption nationale afin de mieux accompagner les familles postulantes à l’adoption, tout au long du processus. Il s’agira donc pour eux, au cours de ces journées, de faire, entre autres, l’état des lieux sur l’adoption nationale au Burkina et de s’informer sur les procédures administratives et judiciaires s’y afférantes. Egalement, à travers ce séminaire, les organisateurs entendent informer les participants du rôle des services déconcentrés du ministère dans la procédure d’adoption nationale et leur faire acquérir les techniques et outils leur permettant de préparer les candidats à l’adoption nationale. En plus de cela, les participants recevront des notions de base sur les étapes de développement de l’enfant. La prise en charge des enfants en difficulté, notamment ceux privés de famille constitue, selon Bernadette Bonkoungou, directrice des placements, des adoptions et des parrainages, un épineux problème dans bon nombre de pays comme le Burkina. Pour leur épanouissement, a-t-elle indiqué, les enfants ont besoin de familles stables. Et cela, n’est possible, selon elle, que par le biais de l’adoption. Pour cela, a-t-elle mentionnée, il faut tout mettre en œuvre pour leur trouver les meilleures familles possibles, comme le stipule la convention de la Haye du 29 mai 1993, ratifiée par notre pays. Cet exercice, a-t-elle souligné, a beaucoup d’exigences dont les plus élémentaires sont la formation et la sensibilisation des acteurs des placements et des adoptions. C’est en cela, a-t-elle ajouté, que répond l’organisation de la présente formation des formateurs des familles postulantes à l’adoption. Par ailleurs, a indiqué Bernadette Bonkoungou, l’action du gouvernement a permis, de 2008 à 2012, de trouver des familles définitives et sécurisantes à 233 enfants sur le plan national et 385 enfants sur le plan international. Toutefois, a-t-elle poursuivi, la situation de l’adoption au plan national reste en deçà des attentes. Cela pourrait s’expliqué, selon elle, par le fait qu’il y ait beaucoup de préjugés autour de l’adoption. En effet, a-t-elle expliqué, il y a des perceptions qui font que l’enfant privé de famille, au lieu d’être considéré comme une victime, est vu comme une source de malheur. Pour l’organisme agréé AC/International child support du Danemark qui intervient au Burkina depuis 1997, cette année, il est prévu 3 phases pour ce programme. La première étant la formation des formateurs des «familles postulantes» à l’adoption nationale, la seconde se consacrera à la formation des nourrisses et la troisième à celle des familles d’accueils. Le candidat à l’adoption et le travailleur social se trouvent en amont et en aval du processus d’adoption, selon Jette Wurtz, représentante de l’organisme danois. De ce fait, il apparait nécessaire, selon elle, de les outiller afin qu’ils prennent toujours en compte l’intérêt supérieur de l’enfant dans toute action le concernant, d’où l’organisation de ces sessions de formation .

P. Adeline Clémence ZINABA

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