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Assassinat de journalistes à Kidal : les mouvements armés de l’Azawad nient toute responsabilité
Publié le lundi 4 novembre 2013   |  aOuaga.com


Conférence
© aOuaga.com par Séni Dabo
Conférence de presse des mouvements armés de l`Azawad
Lundi 4 novembre 2013. Le Mouvement national de libération de l`Azawad (MNLA), le Mouvement arabe de l`Azawad (MAA) et le Haut conseil de l`unité de l`Azawad (HCUA) ont animé une conférence de presse pour réagir à l`assassinat de deux journalistes de RFI et évoquer leur projet d`union


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Les premiers responsables du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA) et du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) ont animé une conférence de presse en fin de matinée du 4 novembre 2013 à Ouagadougou. Devant les journalistes, le secrétaire général du MNLA, Bilal Ag Acherif; du MAA, Sidi Ibrahim Ould Sidatt, et du HCUA, Alghabass Ag Intalla, ont nié toute implication de leurs mouvements dans l'assassinat, le 2 novembre à Kidal, de la journaliste Ghislaine Dupont et du technicien Claude Verlon de Radio France Internationale (RFI).

Dans un communiqué de presse lu à l'attention des journalistes, les premiers responsables de ces mouvements armés ont d'abord condamné "avec la dernière rigueur" l'assassinat et présenté leurs "condoléances les plus attristées à leurs familles, leurs collègues et au peuple français". Ensuite, les responsables des trois mouvements ont nié toute responsabilité dans ce crime odieux en faisant savoir, toujours dans le communiqué de presse, que "la faille sécuritaire à Kidal n’est pas liée à la présence des mouvements contrairement aux propos largement mediatisés allant dans ce sens alors que la résolution 2100 du Conseil de Sécurité ainsi que l’accord de Ouagadougou déresponsabilisent entièrement les mouvements sur cette question". Enfin, les mouvements se sont dit disposés à oeuvrer, à apporter leur concours pour que la lumière soit faite sur cet acte criminel.

Les journalistes ayant été enlevés et exécutés après une interview avec un responsable local du MNLA, il y en qui n'hésitent pas à pointer un doigt accusateur vers ce mouvement. Le secrétaire général dudit mouvement, Bilal Ag Acherif, a, dans une intervention en tamachèque traduite en français, balayé du revers de la main de telles accusations. Après avoir regretté l'acte odieux, il a relevé que depuis la signature de l'Accord de Ouagadougou, ni le MNLA, ni aucun des deux autres mouvements n'est plus responsable de la sécurité à Kidal. Pour lui, son mouvement ni les autres avec lesquels il collabore (qui sont aussi cantonnés conformément à l'Accord de Ouagadougou) ne peut être tenu pour responsable de ce qui est arrivé. Il pointe même des failles en faisant savoir que les journalistes qui viennent travailler à Kidal depuis le début de la crise sont généralement escortés. Ce qui n'a pas été le cas des deux regrettés qui, a-t-il précisé, ont été amenés à Kidal par la MINUSMA puis confiés au gouvernorat pour leur sécurité. "En aucun moment, les mouvements armés n'ont été associés", précise Bilal Ag Acherif. N'empêche, les mouvements, foi du premier responsable du MNLA, ont demandé en vain l'autorisation à l'opération Serval, de poursuivre les ravisseurs après avoir été alertés du rapt.


Séni DABO

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