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Rentrée politique de l’opposition : la bataille pour l’alternance en 2015 a commencé
Publié le lundi 4 novembre 2013   |  FasoZine


Marche-meeting
© Autre presse par Bénéwindé Bidima
Marche-meeting de l`opposition contre le Sénat
Dimanche 28 juillet 2013. Ouagadougou. L`opposition a organisé une marche suivie de meeting pour dire "Non" au Sénat. Photo : Zéphirin Diabré, président de l`Union pour le progrès et le changement (UPC) et chef de file de l`opposition politique


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L’opposition politique burkinabè a organisé ce samedi 2 novembre 2013 à Ouagadougou, sa rentrée politique. Au cours de ce rendez-vous qui a réuni les ténors de l’opposition, le ton a été donné: L’opposition veut l’alternance en 2015. Pour cela, son chef de file, Zéphirin Diabré, a indiqué que c’est maintenant que la bataille doit commencer.A cette rentrée politique de ‘’l’opposition qui n’a jamais eu de vacances’’ aux dires de son chef de file, les responsables des partis politiques ont répondu présent. Ablassé Ouédraogo de Le Faso autrement, Me Bénéwendé Sankara de l’Unir/PS, Tahirou Barry du Paren, Arba Diallo du PDS/Metba, François Ouédraogo du RDS, Norbert Michel Tiendrébéogo du FFS, etc. Tous en chœur, le poing levé, ils ont chanté le Ditanyè, l’hymne national du Burkina Faso.

Puis tour à tour, le président du comité d’organisation, le représentant des élèves et étudiants, la représentante des femmes, sont monté à la tribune. Pour sa part, dira le porte-parole des élèves et étudiants, «nous resterons mobilisés en dépit de la répression barbare qui s'est abattue au quotidien su nous ». Embouchant la même trompète, Ramata Congo, la représentante des femmes de l’opposition, dira que le combat mené est un combat pour les futures générations. Pour elle, «Même si nous allons mourir, il faut que nos enfants et nos petits enfants puissent vivre dans de meilleures conditions. Allant plus loin elle a indiqué que : «Nous voulons que Blaise Compaoré sache que les femmes sont capables de le faire partir du pouvoir. Et il partira en 2015», a-t-elle lâché.

L’alternance : mère de toutes les batailles
Pour y parvenir, le chef de file de l’opposition a sa petite idée. Cela passe par l’alternance qui est, selon lui «la mère de toutes les batailles». A l’en croire, cette alternance, ne sera pas seulement l’occasion d’un changement d’équipe pour mieux s’occuper des problèmes des Burkinabè. «Ce sera aussi pour notre pays le début du retour à une vraie démocratie», a souligné Zéphirin Diabré. Il a ajouté qu'à partir de 2015, le Burkinabè doit avoir l’assurance qu’au maximum tous les 10 ans, il fêtera l’avènement d’un nouveau président du Faso.

Evoquant les récentes marches organisées pour protester contre la mise en place du Sénat, le chef de file a salué la mobilisation de tout le peuple burkinabè derrière lui. Aujourd’hui, explique M. Diabré, «on est obligé de constater et de reconnaitre que le score est sans appel: opposition 1, Blaise Compaoré 0».

Mais pour le président du "parti du lion", L'union pour le progrès et le changement, il ne faut surtout pas crier victoire car le match ne fait que commencer. C’est pourquoi, le "capitaine de l’équipe de l’opposition", pense qu’il faut renforcer la défense pour éviter de prendre des buts, puis répartir vite à l’attaque pour marquer d’autres buts, en vue, dit-il, de «s’assurer de la victoire finale».

Les dissidents du CDP invité à renforcer l’opposition
Pour lui, les prochaines victoires de l’opposition seront de faire disparaître de la constitution du Burkina le mot Sénat. Puis de dire clairement que l’article 37 de la loi fondamentale burkinabè, (qui limite à deux quinquennats consécutifs le nombre de mandats présidentiels, NDLR) ne peut être modifié ni par voie parlementaire, ni par voie référendaire.

Pour ce faire, dira Zėphirin Diabré, il faut rassembler tous les Burkinabè, même ceux qui sont toujours avec le parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). «Je les invite à prendre leurs responsabilités, à se départir de la peur, à oser franchir le pas, à s’émanciper, à s’affirmer et à quitter le navire pendant qu’il est encore temps».

Cette rentrée politique de l’opposition se voulait aussi studieuse. Trois thèmes ont été développés par trois présidents de partis. Ablassé Ouédraogo de Le Faso autrement a entretenu ses pairs sur les conditions socio-économiques des Burkinabè et les mesures sociales prises par le gouvernement, le 12 septembre 2013 . Arba Diallo, du PDS/Metba, à quant à lui parlé des modifications de la constitution burkinabè et Norbert Michel Tiendrébéogo est revenu sur l’incivisme grandissant au "pays des hommes intègres".

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