a police de Banfora a procédé à l’interpellation de quatre personnes dans l’affaire de l’assassinat du bijoutier intervenu dans la nuit du 1er octobre 2012 au secteur 5 de la ville. En attendant qu’elles soient entendues par la Justice, les quatre personnes ont avoué leur forfait et parmi les trois présumés auteurs du meurtre, deux sont des parents proches de la victime.
Les habitants de la cité du Paysan noir, particulièrement ceux du secteur 5, plongés dans la psychose depuis l’assassinat, dans la nuit du 1er octobre 2012, du bijoutier Bassirou Bélem peuvent désormais se rassurer. Les présumés bourreaux qu’ils croyaient toujours en cavale ont été appréhendés par la police de Banfora depuis le 10 octobre 2012. L’enquête menée par les officiers de la section judiciaire n’aura duré qu’une semaine. Selon le commissaire principal de police et directeur régional de la police nationale des Cascades, Komossira Sanon, il s’agit d’individus qui vivaient dans la ville. « Ce sont même des proches de la victime », a-t-il dit sans autre précision. La rumeur avait effectivement laissé entendre que le bijoutier avait été froidement battu à mort par son propre petit frère qu’il aurait pourtant aidé récemment à passer le permis de conduire, son oncle et par son ancien apprenti. Les trois présumés bourreaux, toujours selon des indiscrétions, ont été guidés par une quatrième personne à l’aide d’un téléphone portable. C’est elle qui, semble-t-il, donnait la position de la victime dans la nuit du 1er octobre 2012 dès que Bassirou Bélem a fermé son atelier et regagnait son domicile. Après cette arrestation, dame rumeur avait également laissé entendre que les trois supposés co-auteurs et leur complice ont assisté de bout en bout aux obsèques du bijoutier. Au cours des différentes perquisitions qu’elle a effectuées, la police a retrouvé le sac du bijoutier au domicile de ses agresseurs. Il contenait des boucles d’oreilles, des chaînes sans pendentifs, des bagues, des bracelets et des métaux bruts en or, argent et en bronze. Selon un inventaire fait en présence de l’épouse et d’un frère de la victime, leur valeur, à entendre le directeur régional de la police, peut être évaluée à 17 millions de F CFA. « Nous allons présenter ces présumés coupables au procureur », a indiqué Komossira Sanon qui invite la population à faire sien le concept de la police de proximité qui veut que la population participe à sa propre sécurité en dénonçant tout cas d’écart de comportement qu’elle viendrait à remarquer.