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Les 136 policiers révoqués en 2012 demandent à nouveau au gouvernement de les réintégrer
Publié le vendredi 1 novembre 2013   |  AIB


Palais
© aOuaga.com par A.O
Palais du Mogho Naaba : des policiers radiés tentent un sit-in
Mardi 17 septembre 2013. Ouagadougou. Des policiers radiés suite aux mutineries de 2011 ont voulu organiser un sit-in au palais du Mogho Naaba, chef suprême des Mossé, et ont renoncé face à un déploiement des forces de l`ordre. Photo : Mahamadi Tidiga, porte-parole des policiers radiés


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Ouagadougou - Les 136 policiers révoqués en mars 2012 suite aux mutineries de 2011 ont imploré jeudi à nouveau, le pardon du peuple et des autorités burkinabè afin d’être réintégrer dans les rangs de la police national, au cours d’un point de presse.

« Nous demandons à la population, à toute la police nationale, au ministre en charge de la Sécurité au Premier ministre et à son Excellence Monsieur le président du Faso de nous pardonner et de nous réintégrer dans nos fonctions », lit-on dans le document de presse intitulé « Plaidoirie des fonctionnaires de police révoqués en mars 2012 en vue de leur réintégration ».

« Nous ne sommes pas des délinquants, nous avons simplement revendiqué un certain nombre de choses concernant l’amélioration des conditions de vie et de travail au niveau de la police nationale », a déclaré leur porte-parole Mahamadi Tidiga.

Il a reconnu que « les mutineries qui ont affecté les services de police en fin avril et début mai 2011 se sont traduites par des coups de feu, des expulsions dirigées contre les responsables de police ainsi que des actes de pillages qui n’ont touché que des équipements et matériels de police ».

Selon lui, « même si les dégâts n’ont pas touché les usagers et les biens privés, il n’en demeure pas moins que les actes posés demeurent graves ».

Egrenant une longue liste des causes de la mutinerie, M. Tidiga a regretté que « des sanctions sévères » aient été prises à leur encontre.

« La hiérarchie que nous avons dénoncée, c’est cette même hiérarchie qui était chargée de nous écouter et de proposer des sanctions à notre endroit », s’est-il plaint avant de déplorer qu’ « il y ait eu des services où on a enregistré aucun tir ni aucune perte de matériel mais que des policiers aient été révoqués à ces niveaux ».

Le 17 septembre 2013, les 136 policiers en quête d’une médiation de sa Majesté Naaba Baongho (l’empereur traditionnel le plus consulté au Burkina), n’ont pas pu accéder à son palais, empêchés par leurs ex collègues de la Compagnie républicaine de sécurité.

Dans la fièvre de la crise socio militaire qui a secouée le Burkina Faso en 2011 (jugée la plus grave de son histoire après l’indépendance), des agents de police sont entrés en mutinerie à l’instar de la plupart des garnisons du pays.

596 militaires ont été radiés de l’armée nationale, 136 policiers ont été révoqués et les premiers responsables des forces de l’ordre et de défense ont été remplacés concomitamment à une revalorisation salariale et des primes spécifiques aux deux corps.

NO/TAA

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