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La centrale électrique de Komsilga reçoit son premier moteur de la phase III de son projet d’extension
Publié le jeudi 31 octobre 2013   |  AIB




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Ouagadougou - Le premier moteur de l’un des trois groupes électrogènes du Projet d’extension de la centrale électrique de Komsilga, est arrivé hier mardi sur ledit site situé à une vingtaine de km au Sud de Ouagadougou, a-t-on constaté.

L’arrivée du premier moteur vient confirmer « le bon déroulement du calendrier des activités de la phase III du projet d’extension », a affirmé le chef du projet d’extension de la centrale de Komsilga Gnoumato Ouattara.

« Nous attendons maintenant l’arrivée des deux autres moteurs ainsi que tous les accessoires d’ici mars 2014 car nous avons 95% de ces équipements stockés au port de Tema (Ghana) », a-t-il ajouté.

Pour le chef de la distribution du Kadiogo Jean Bedel Gouba, les trois groupes après leurs installations permettront d’accroître la productivité de la centrale de Komsilga à 90 mégawatts, précisant qu’elle représente actuellement « 40% de la production de l’ensemble du réseau de la Société Nationale Burkinabè d’Electricité (SONABEL) ».

« Nous espérons qu’avec ce dispositif, en 2014 nous allons mieux gérer la période de canicule », a-t-il poursuivi.

Un groupe électrogène est composé d’un moteur, d’un châssis, d’un alternateur, d’un transformateur et des auxiliaires électriques, a indiqué M. Gouba.

Le projet d’extension de la centrale de Komsilga est évalué à environ 36 milliards de francs CFA et est financé par la Banque Ouest Africaine pour le Développement (BOAD) et l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).

L’accroissement substantiel de la demande d’énergie a considérablement multiplié les délestages au Burkina qui produit en grande partie de l’énergie fossile à côté de l’énergie hydroélectrique générée à partir des barrages de Kompienga (Est) et de Bagré (Centre-Est).

Pour pallier à cette insuffisance, une interconnexion a été établie avec la Côte d’Ivoire et un projet similaire avec le Ghana est en cours.

Le Burkina a également signé le 23 avril 2013, une convention de 16 milliards de FCFA avec l’Union européenne pour la construction d’une centrale solaire de 33MW attendue en fin 2014 et dont le coût total est estimé à 41 milliards de F.CFA.

NDT/TAA

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