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Le Pays N° 5472 du 29/10/2013

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Journées de promotion des substances de carrières : Les rideaux sont tombés sur la 1re édition
Publié le mercredi 30 octobre 2013   |  Le Pays


Salif
© aOuaga.com par DR
Salif Kaboré, Ministre des Mines


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Le ministère des Mines et de l’énergie a organisé, du 24 au 26 octobre 2013, la première édition des Journées de promotion des substances de carrières (JPC), à Ouagadougou. Placées sous le thème : « Exploitation des substances de carrières au Burkina Faso : Opportunité pour une meilleure contribution à l’économie nationale », ces journées avaient pour objectif de promouvoir le développement de l’exploitation et la valorisation des substances de carrières. C’est le ministre des Infrastructures, du désenclavement et des transports, Jean Bertin Ouédraogo, représentant le ministre des Mines et de l’énergie, qui a présidé la cérémonie d’ouverture. De l’avis des organisateurs, c’est sur une note de satisfaction générale que les rideaux sont tombés sur cette première édition dont la clôture a eu lieu le 25 octobre.

Comment œuvrer de sorte à ce que les substances de carrières soient plus exploitées et valorisées afin de contribuer à l’économie nationale ? C’est pour résoudre cette problématique que le ministère des Mines et de l’énergie a organisé du 24 au 26 octobre 2013, à Ouagadougou, la première édition des Journées de promotion de ces substances, sous le thème : « Exploitation des substances de carrières au Burkina Faso : Opportunité pour une meilleure contribution à l’économie nationale ». En effet, le Burkina Faso dispose d’un potentiel important de substances de carrières, reparti sur l’ensemble du territoire national. Cependant, elles demeurent faiblement exploitées et peu valorisées. En initiant ces journées, le ministère entend promouvoir l’exploitation et la valorisation de ces carrières en vue de leur contribution à l’accroissement des recettes budgétaires de l’Etat et à la création de nouveaux emplois. Pour le ministre des Infrastructures, du désenclavement et des transports (MIDT), Jean Bertin Ouédraogo, représentant le ministre des Mines et de l’énergie, et ayant présidé la cérémonie d’ouverture, ces journées visaient à engager des discussions entre les différents acteurs de la filière, pour que les substances de carrières apportent une meilleure contribution au développement économique et social du Burkina. C’est pourquoi il a émis le vœu que « cette première édition soit le point de départ d’un développement harmonieux de l’exploitation de ces substances au profit du peuple burkinabè en général, et des communautés riveraines en particulier ».

Le bilan jugé satisfaisant

Pour la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Mercy Tembon, l’importance des substances de carrières n’est plus à démontrer, car elles permettent, non seulement de créer des emplois, mais aussi sont sources de revenus pour l’Etat ; en clair, de lutter contre la pauvreté. Selon elle, son institution accompagne et accompagnera toujours le gouvernement et le peuple burkinabè, en vue de l’exploitation et de la valorisation de cette ressource aux potentialités énormes, dans la mesure où elle peut être un facteur de développement. « Nous espérons que cela va aider le Burkina Faso à résoudre tous les problèmes de développement, et cela pour le bien-être du peuple burkinabè », a-t-elle confié.

Quant au conseiller technique du ministère des Mines et de l’énergie, par ailleurs rapporteur général, Clément Ouédraogo, il a affirmé que le bilan de ces journées, premières du genre dans la sous-région, est satisfaisant. Pour lui, tout comme les mines, les carrières sont aussi importantes, prometteuses et contribuent à l’économie nationale. Aussi a-t-il ajouté que ces journées ont permis aux acteurs des différents pays présents de lever le voile sur les difficultés qu’ils rencontrent ; cela, en vue de trouver des solutions pour faire de ce secteur un véritable facteur de développement.
Il faut noter que des pays comme le Niger, le Sénégal et le Maroc étaient présents à cette première édition des JPC 2013.

Qu’est-ce qu’une substance de carrière ?

Selon le président du comité d’organisation, Emmanuel Nonyarma, une carrière est, dans un langage non technique, un endroit d’où sont extraits des minéraux industriels, des roches industrielles et des matériaux de construction. Le chantier se fait à ciel ouvert, soit « à flanc de coteau » et « en fosse ». Le terme carrière désigne également une installation complète comprenant un lieu d’extraction et les machines servant à traiter les minéraux extraits des hangars, des ateliers, des lieux de stockages, etc. Il a relevé que le nombre d’emplois d’une carrière varie entre 15 au minimum et 90 au maximum, soit une moyenne de 35 emplois, et qu’en 2012, environ 2,1 milliards de F CFA ont été collectés à travers les taxes superficiaires et les redevances proportionnelles pour le budget de l’Etat.

Source : Extrait discours du président

Propos de participants et exposants

Edouard Naré, responsable Burkina Lanza Carrières situé à Koubri

« Ces Journées ont été positives et instructives mais, malheureusement, étant donné que c’est la première édition, il n’y a pas eu beaucoup d’exposants. Toutefois, je crois qu’à la prochaine édition, il y aura un beau monde. C’est à la dernière minute que nous avons décidé d’y participer en vue de nous faire connaître, parce que nous venons tout juste de démarrer avec cette carrière, et il faut faire la promotion. Nous avons noué pas mal de contacts avec les gens en deux jours (NDLR : les 24 et 25) et nous avons réussi à nous faire connaitre un peu grâce à ces journées. »

Babacar Diouf, représentant le ministre de l’Industrie et des mines du Sénégal, participant

« Nous avons été honorés d’avoir été invités à ces premières journées sur les substances de carrières. C’est une première dans la sous-région. En venant au Burkina Faso, nous avions quelques inquiétudes, mais très vite, nous avions compris que le pays a dépassé ce que l’on craignait. Il a réussi à faire de ces 1res journées des journées significatives. Les substances de carrières étant fondamentales et essentielles pour le développement, que par cette occasion le Burkina pense déjà à son avenir de développement. Nous pensons que nous allons tirer enseignements de tout ce qui s’est déroulé ici, et nous allons faire cette promotion au Sénégal comme le Burkina l’a fait. Nous avons tous tiré une grande satisfaction et nous espérons que cette collaboration va continuer et que les substances de carrières seront un facteur de développement pour nos pays. »

Colette DRABO

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