L’arrondissement n°4 de Ouagadougou a désormais une section locale de la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption et l’impunité (CCVC). Un bureau y a, en effet, été installé lors d’une assemblée générale, tenue le samedi 26 octobre 2013 au complexe culturel du secteur n°19.
L’assemblée générale constitutive de la coalition de lutte contre la vie chère, la corruption et l’impunité, section de l’arrondissement n°4 de la ville de Ouagadougou, a eu lieu le samedi 26 octobre 2013, au complexe culturel du secteur n°19. Cette assemblée générale qui a regroupé plus d’une vingtaine d’associations de l’arrondissement, avait pour ordre du jour la validation de la plateforme revendicative et l’élection du bureau. Le présidium, composé de représentants du Mouvement burkinabé des Droits de l’Homme et du Peuple (MBDHP), de l’Organisation Démocratique des jeunes du Burkina Faso (ODJ) a rappelé que l’initiative date du 8 avril 2011. A cette date, le bureau national de la CCVC avait été demandé à chaque arrondissement de constituer une section locale, afin que les préoccupations de la base soient prises en compte dans les revendications. C’est ainsi qu’un forum sur la vie chère a été organisé le 20 juillet 2013. Dans ses conclusions, il avait été recommandé de poursuivre les concertations dans le souci de préparer l’assemblée générale constitutive. 20 rencontres bilatérales et 4 groupées avec les associations de l’arrondissement ont été tenues à cet effet.
Aussi, une plateforme revendicative, portant sur des questions de vie chère, d’emploi des jeunes, d’éducation, de conditions de la femme ; de lotissement, d’assainissement, de sécurité, de corruption et d’impunité a été adoptée par l’assemblée après des discussions.
Des CCVC sœurs déjà mises en place sont venues apporter leur soutien au comité d’initiative. Prenant la parole, le représentant de la CCVC de Boulmiougou, Dominique Yaméogo, a déclaré que, sur la question du lotissement, « les conseillers et maires entrants et sortants sont solidaires du passif et doivent, de ce fait, trouver ensemble des solutions pour la population ». Jean De Dieu Ouédraogo, représentant la CCVC de Baskuy a, quant à lui, souhaité bon vent et surtout beaucoup de courage au bureau qui sera élu. Tahirou Traoré, 2e vice-président de la CCVC national est venu lui, apporter le soutien de sa structure et ses félicitations au comité d’initiative.
C’est devant une assemblée conquise que la coordination qui regroupe toutes les associations présentes et le bureau composé de 7 membres ont été mis en place.
Le président nouvellement élu, Gombila Kaboré prenant la parole au nom du bureau, a remercié l’assemblée pour la confiance placée en eux, avant de conclure que la lutte est l’affaire de tous et non celle du seul bureau.
