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« Aya de Yopougon » : un film qui se veut panafricain
Publié le mercredi 30 octobre 2013   |  RTB


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© Autre presse par DR
Point de presse de « Aya de Yopougon »


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La réalisatrice du film « Aya de Yopougon » Marguerite ABOUET est à Ouagadougou pour présenter aux cinéphiles son premier long métrage à l’occasion de la fête du cinéma d’animation qui se tient du 24 au 31 octobre 2013. Un film d’animation qui retrace la vie d’une fille de l’un des quartiers populaire d’Abidjan Yopougon. Il sera présenté au public à l’institut français de Ouagadougou le jeudi 31 octobre. Pour ce faire, elle et son staff ont animé un point de presse ce mardi 29 audit institut où elle a échangé avec la presse par rapport à sa première expérience.

Aya est une jeune fille de 19 ans de Yopougon, quartier populaire d’Abidjan, rebaptisé « Yop City ». Sérieuse, elle préfère rester étudier à la maison plutôt que de sortir avec ses copines.

Aya partage ses journées entre l’école, la famille et ses deux meilleurs amies : Adjoua et Bintou, qui ne pensent qu’à aller gazer en douce la nuit tombée dans les maquis.

Ces filles, qui trouvent toujours le moyen d’aller courir les « môgôs » malgré les pères qui veillent, Aya les classe dans les séries C : Coiffure, Couture, Chasse au mari.

Les choses se gâtent lorsque qu’Adjoua se retrouve enceinte par mégarde. Que faire ? L’avouer à sa famille ou consulter une « dame qui enlève la grossesse » ?

Lorsque Moussa, le fils SISSOKO, apprend qu’il est le père du futur enfant, il est désemparé. Comment annoncer cette terrible nouvelle à son vieux, le grand Bonaventure SISSOKO, l’un des hommes les plus riches et les plus redoutés du pays ?

Voilà le dilemme dans lequel se trouve Adjoua et que Marguerite ABOUET a retracé à travers ce dessin animé.

Selon la réalisatrice, ce film se veut panafricain car tous les comédiens qui sont de diverses nationalités sont tous africains et est aussi un film positif sur l’Afrique.

Le film a nécessité la mobilisation de 5 millions d’euros et la participation de 200 personnes.

« J’ai une manière pour moi de rendre un hommage à mon pays la Côte d’Ivoire et à l’Afrique en général. J’ai aussi choisi le film d’animation pour mieux accrocher les cinéphiles qui s’identifient facilement dans ce genre de film » a confié Marguerite ABOUET.

Elle dit également préparer d’autres projets en prise de vue réelle très prochainement dont l’issue dépendra du succès de celui-là.

Aya de Yopougon sera en salle à l’Institut Français le 31 octobre l’entrée est libre et conditionnée par la présentation d’une carte d’invitation à retirer à l’Institut avant le jour de la projection.


Y. Alain Didier COMPAORE

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