Les responsables du ministère de l’Environnement et du Développement durable se sont réunis, le 28 octobre 2013, à Ouagadougou, pour le lancement des activités de l’année 2013 de la Journée burkinabè sans papier. Cette cérémonie a été placée sous le haut patronage du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, et le parrainage du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Salif Ouédraogo.
C’est sous le thème : « TIC et emploi des jeunes » que les responsables du ministère de l’Environnement et du Développement durable se sont réunis, le 28 octobre dernier, pour le lancement des activités de l’année 2013 de la journée burkinabè sans papier. Cette journée est organisée chaque année, à l’occasion de la Semaine nationale de l’internet (SNI). L’objectif de cette journée est de promouvoir l’utilisation des moyens numériques et électroniques et de réduire les supports classiques (papier) dans la communication et l’information. Selon Salif Ouédraogo, ministre de l’Environnement et du Développement durable, cet acte contribuera à la préservation de l’environnement par l’usage des TIC. La journée burkinabè sans papier émane de la note verbale de la Commission de l’Union africaine, exhortant les Etats membres à organiser des activités spéciales pour la semaine africaine des TIC. La journée burkinabè sans papier a été également consacrée à la présentation de quelques exemples de bonnes pratiques relatives à l’usage des TIC pour une gestion durable de l’environnement et des ressources naturelles, par les acteurs du secteur public et privé. Et elle permettra également d’aboutir à la réduction de l’utilisation du papier et des moyens classiques dans les communications, pour une approche respectueuse de l’environnement et pour une gestion durable des ressources naturelles, de parvenir à une plus grande sensibilisation de la population sur les TIC pour contribuer efficacement à la protection de l’environnement et à la gestion des ressources naturelles. Salif Ouédraogo, ministre de l’Environnement et du Développement durable confie qu’il est encore très tôt pour tirer un bilan de la journée burkinabè sans papier car, estime t-il, l’utilisation des TIC n’est pas à la portée de tout le monde. « La technologie de l’information et de la communication permet de gagner du temps », a-t-il dit. Et de poursuivre en invitant les jeunes à se lancer dans des projets innovants afin de proposer des solutions techniques et technologiques concourant à la protection de l’environnement. « Nous sommes un pays désertique pour lequel la désertification et les changements climatiques sont des préoccupations. Toutes solutions qui nous permettront d’éviter la coupe du bois est la bienvenue », a conclu Salif Ouédraogo, ministre de l’Environnement et du Développement durable .
Par Youssouf COMPAORE
(Stagiaire)
5 édition de la journée sans papier à Ouagadougou Publié le: 28/10/2013 |