Sécurité frontalière : Des nouveaux locaux de la police inaugurés à Tin-Akoff #aOuaga

Société

Sécurité frontalière : Des nouveaux locaux de la police inaugurés à Tin-Akoff

Publié le lundi 28 octobre 2013 | Le Quotidien

© aOuaga.com par A.O
Sortie de promotion à l`Ecole nationale de Police
Mardi 6 août 2013. Ouagadougou. Une cérémonie de sortie de promotion a eu lieu à l`Ecole nationale de Police

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Dans le dossier

Société civile

Le nouveau commissariat de police de Tin-Akoff a été inauguré par le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma, dans la matinée du 25 octobre 2013, en présence du nouvel ambassadeur de la France au Burkina, Gilles Thibault. Les clés de deux véhicules et de deux motos ont été également remises au personnel de la police de Tin-Akoff, en vue de leur permettre d’assurer efficacement la sécurité frontalière, à travers la maitrise du flux migratoire. Le projet s’est matérialisé grâce au soutien financier de l’ambassade de France au Burkina.
Un nouveau commissariat de police de 5 bureaux équipés, deux postes de police frontaliers, deux véhicules et deux motos. C’est le lot de dotation que l’ambassade de France a mis à la disposition de la police de Tin-Akoff en vue de renforcer ses capacités pour assurer la sécurité frontalière, à travers la maitrise du flux migratoire. La coupure du ruban symbolique du bâtiment flambant neuf du nouveau commissariat de police a eu lieu dans la matinée du 25 octobre 2013, par le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma. L’ambassadeur de la France, Gilles Thibault, a encouragé les populations à inscrire les enfants à l’école, avant de se réjouir du fait que son pays ait financé la construction des infrastructures de la police. Pour lui, la question de la sécurité régionale est une priorité pour la stabilité sous-régionale. C’est pourquoi, la dotation de la police en infrastructures et en moyens logistiques contribuera à la maîtrise du flux migratoire qui est un pan non moins négligeable dans le maintien de la sécurité frontalière, a t-il martelé. « Je me réjouis du fait que mon pays ait financé la construction de ce bâtiment. Les deux postes de police, qui sont ouverts, contribueront à dissuader les uns et les autres de rentrer au Burkina Faso de façon illégale », a-t-il renchéri. Selon lui, il s’agit de travailler à ce que la situation de la normalité s’installe pour que les touristes reviennent découvrir les énormes potentialités touristiques dont regorge la région du Sahel. Le capitaine Eric Seguira a abondé dans le même sens en soutenant qu’il est important de savoir ceux qui rentrent sur le territoire national burkinabè, et les deux postes de police frontaliers aideront à cela. Le personnel de la police bénéficiera de formation en fraude documentaire, en vue de déceler aisément tous les faux documents en circulation transfrontalière, a-t-il mentionné. Le projet a absorbé une centaine de millions de Francs CFA sur une enveloppe de 500 millions de Francs CFA qui devraient servir à la formation du personnel de police au Burkina Faso, a relevé le capitaine. Pour le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma, il s’agit de renforcer le maillage du territoire à travers ces postes de contrôle qui permettront d’avoir un regard vigilant à la frontière, sur des pistes allant jusqu’à Gao et en Algérie. « Nous allons pouvoir contrôler le flux de la population et mieux assurer la sécurité », a dit le ministre. Il a indiqué que d’autres infrastructures sont construites à Dori, notamment une brigade de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) et une brigade ville de gendarmerie, pour garantir la sécurité dans la région du Sahel. Le commissaire de police, Brahima Bayoulou, n’a pas occulté sa joie et s’est dit conscient du défi qui les attend sur le terrain. « L’essentiel du travail est sur le terrain et toute l’équipe s’attèlera à réussir la mission de sécuriser les populations à la frontière», a-t-il fait savoir. L’acte final a été la coupure symbolique du ruban et la visite des nouveaux locaux de la police de Tin-Akoff par les officiels .

Par Soumoubienkô Roland KI

Commentaires