C’est incroyable ! Pendant que le gouvernement du Burkina fait la promotion de sa politique du quota genre au profit des femmes, celles-ci préfèrent rester à l’écart. Pour preuve, nous étions à l’Université de Ouagadougou, communément appelé " le temple du savoir ", pour un micro trottoir, pour connaître leurs attentes sur les élections législatives et municipales du 02 décembre 2012. Mais l’autre moitié du ciel nous a déçus avec ses propos. Seuls les étudiants se sont intéressés à nous. Malgré nos explications, les étudiantes nous répondaient " je suis pressée ", " nous avons faim ", " je dois voir quelqu’un à côté, je reviens ". " Je ne fais pas de la politique". Et pire l’une d’elle a laissé entendre ceci " je préfère subir ". Tenez-vous bien, cette dernière faisait partie des agents d’enrôlement biométrique. Elle n’attend rien de nos honorables députés, des maires. Elle préfère subir comme elle l’a si bien dit. De tels propos de la part des futurs dirigeants de demain laissent voir que l’on ne peut compter sur elles. On est tenté de dire : " Et si le gouvernement nous épargnait de sa politique du quota genre" car on ne peut lutter pour quelqu’un qui ne sait pas lui-même ce qu’il veut. Ce n’est pas au campus seulement que nous rencontrons ces genres de propos. Partout où il y a des femmes, elles préfèrent subir plutôt que de prendre des décisions. C’est pour après crier sur tous les toits que les femmes ont les mêmes capacités que les hommes ou du moins qu’on sous estime les femmes.