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Le Quotidien N° 903 du 28/10/2013

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Développement du secteur privé burkinabè : les financements de la BAD présentés aux entreprises
Publié le lundi 28 octobre 2013   |  Le Quotidien


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© Autre presse par DR
Le siège de la section territoriale du Centre-Ouest de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF)


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Le secteur privé du Burkina, à travers la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, était face au directeur par intérim du département du secteur privé de la Banque africaine de développement (BAD), Mahamadou Niang, le jeudi 24 octobre 2013. Les échanges se sont focalisés sur les possibilités de financement. La rencontre a été présidée par Mamady Sanoh, vice-président de la CCI-BF, chargé du secteur de l’industrie.
C’est le vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina, en charge du secteur de l’industrie, Mamady Sanoh, qui a campé le décor à la rencontre d’échanges entre le directeur par intérim du département du secteur privé de la Banque africaine de développement (BAD), Mahamadou Niang, et les opérateurs économiques du Burkina. Pour le vice-président, l’accès aux financements constitue le goulot d’étranglement des entreprises du Burkina. Aussi, la rencontre avec la BAD, selon le vice-président, vise-t-elle à présenter les possibilités de financement. Quant à Mamady Sanoh, il compte sur l’accompagnement de la BAD pour la promotion des entreprises au Burkina.
L’émissaire de la BAD, satisfait de la mobilisation des opérateurs économiques, a d’emblée souligné que son institution investit en moyenne 2,5 milliards de dollars par an dans le secteur privé en Afrique. Et Mahamadou Niang de relever que l’intervention de son institution dans le secteur privé burkinabè est très marginale. D’où, tout l’intérêt de la rencontre d’échanges. « Nous participons au financement des entreprises sous forme de prêts dans le domaine des infrastructures, de l’énergie, des transports, du port sec, de l’agriculture, etc », a relevé Mahamadou Niang, tout en s’opposant à une certaine opinion. « La Banque africaine de développement n’est pas un concurrent des banques commerciales. Nous n’avons pas les mêmes contraintes de temps que ces dernières. Ce qui nous permet d’avoir des délais de paiement beaucoup plus longs », a-t-il dit. Mahamadou Niang a ajouté que la Banque finance des projets d’un montant d’au moins 10 milliards de francs CFA. Cependant, les mines ne sont pas un domaine de prédilection de la Banque, car elle préfère investir dans la transformation des produits locaux.
Les échanges ont permis aux opérateurs économiques du Burkina d’avoir le maximum d’informations sur les possibilités de financement. Ils sont sortis de cette rencontre, satisfaits et espérant devenir bientôt des partenaires de la BAD .

Par Raogo Hermann OUEDRAOGO

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