En prélude à la deuxième édition de la rentrée littéraire, la Société des auteurs, des gens de l’écrit et des savoirs (SAGES), a organisé une conférence de presse, vendredi 18 octobre 2013 à Ouagadougou, pour informer l’opinion publique, des activités prévues.
« Le livre est la clé qui ouvre la porte au monde », disait Simone de Beauvoir. C’est la raison pour laquelle, la SAGES œuvre à inscrire résolument le livre et l’activité du livre dans les habitudes des Burkinabè. C’est dans cette dynamique que se tiendra la deuxième édition de la rentrée littéraire prévue du 26 au 28 octobre 2013. Selon le président de la Société des auteurs, des gens de l’écrit et des savoirs (SAGES), Dr Dramane Konaté, pour faire du livre un compagnon fidèle des Burkinabè, la présente rentrée littéraire ambitionne de mettre l’accent sur l’abondante production des livres parus depuis le dernier trimestre de l’année 2012. « Le livre est un compagnon, il sert à la diffusion de la culture, à son enracinement et à son éveil », a dit le secrétaire général de la SAGES, Honoré Ouédraogo. C’est pourquoi le thème de la présente édition est « Ecriture et traditions », thème qui se justifie, selon M .Konaté, par le fait que le Burkina Faso est riche d’une diversité de cultures fortement ancrée dans les traditions. Comme activités, il est prévu en plus d’un hommage qui sera rendu aux dépositaires de la tradition orale, une conférence sur le thème, une rencontre entre des auteurs et le public ,et la célébration du « Calamu », concept dédié à l’excellence littéraire. « Le Calamu » est un évènementiel qui viendra enrichir le paysage culturel du Burkina car il est aux écrivains ce que les Galian sont aux journalistes et le Kundé aux artistes-musiciens », a expliqué M. Konaté. « La littérature est le reflet du système de valeurs qui l’a secrétée », a-t-il précisé. Et lors de cette rentrée, un hommage sera rendu aux détenteurs de la tradition à travers le festival poétique organisé sous l’égide de Sa Majesté le Moogo Naaba Baongo. Le président de la SAGES a dit remarquer que malgré le boom des technologies de l’information et de la communication, l’écriture et le livre restent un engouement certain pour les Burkinabè en général. C’est pourquoi, il invite les institutions en charge de l’éducation, à œuvrer pour que la jeunesse s’intéresse de plus en plus aux livres. Selon le secrétaire général, pour atteindre l’objectif fixé, l’Etat doiCrédit photos : Remy Zoeringrét prendre des dispositions pour que les livres soient accessibles aux lecteurs car pour lui, taxer le livre, c’est imposer l’ignorance. Parlant de soutien, la SAGES a déjà apporté une aide multiforme aux créateurs et ce dans tous les genres littéraires que sont le roman, la nouvelle, la poésie et même les publications à caractère documentaire. Les productions en langues nationales sont aussi prises en compte.
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