Le sommet sur les cités en Afrique, Africités, prévu du 4 au 8 décembre 2012 à Dakar au Sénégal, se prépare au moment où au Burkina Faso l’on s’attèle à renouveler les conseils municipaux, lors des prochaines élections municipales.
Si la Commission électorale nationale indépendante (CENI) maintient la date du 2 décembre pour élections couplées (législatives et municipales), il va s’en dire que le forum sur les cités qui réunit, entre autres, les maires africains, va se tenir au moment où ceux du Burkina ne seront pas fixés sur leur sort.
C’est certainement ce qui explique le peu d’engouement des maires burkinabè pour ce grand rendez-vous continental et même mondial.
En effet, la priorité est accordée aux préparatifs des futures élections. A partir du 17 novembre 2012, débuteront les campagnes électorales simultanées (municipales et législatives).
Les listes des candidats ont été déposées entre le 10 et le 23 septembre dernier. Sur ces listes, ne figure pas le nom de certains maires dont le mandat cours vers la fin.
C’est le cas du maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, par ailleurs, président de l’Association des maires du Burkina Faso (AMBF).
M. Compaoré avait annoncé, il y a plus d’une année déjà, qu’il ne briguerait pas un 3e mandat.
L’organisation des élections municipales sera la deuxième du genre (Ndlr : prenant en compte la communalisation intégrale) après celle de 2006.
Le Burkina Faso est entré dans le processus de communalisation intégrale en 2006, à l’issue des élections municipales de juin de la même année. A partir de cette date, le pays compte 351 communes dont 302 sont rurales.