Les Burkinabè de New York se préparent activement pour l’élection de leur président le 26 aout prochain. La campagne bat actuellement son plein. On ne sait pas qui de Patrice ou de Marcel sera porté à la tête de l’association. On sait que leur bagarre pour occuper “ le trône” a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Peut être aussi que les Burkinabé décideront de jeter leur dévolu sur une autre personne. Les jours à venir nous situerons davantage. On pense qu’après ces élections, l’unité tant chantée sera retrouvée. On reconnaitra le travail de fourmi abattu par les ambassadeurs Der Kogda et Seydou Bouda respectivement de New York et de Washington qui ont pesé de tout leur poids et à la manière diplomatique pour arriver à ce point.
Que de réunions tenues au sein des locaux de la représentation diplomatique de New York avec les différents protagonistes pour résoudre la crise ! Cette implication active des deux diplomates dans la résolution de la crise est à saluer. Bravo à vous Messieurs les ambassadeurs. Chapeau à vous pour avoir amené à la table de négociation les deux clans et pour avoir réussi à faire le toilettage des textes (statuts et règlements intérieurs de l’association limitant le mandat du président à deux ans renouvelable une fois).
Cependant, le travail abattu a un goût d’inachevé. Il n’y avait pas, par exemple, seulement que deux associations des hommes qui étaient à couteaux tirés. Il y a aussi deux associations de femmes Burkinabè de New York. Que vaut alors l’unité des hommes si les femmes continuent de se regarder en chien de faïence. Il est vrai que vous avez tenté de résoudre ce problème lorsque lors d’une réunion vous avez voulu rentrer en possession des statuts et règlements intérieurs de l’Association Wenpenga que dirige Madame Zoungrana Claire et celle - ci aurait refusé de vous les soumettre.
Un membre de l’association Wenpenga que j’ai contacté à ce sujet m’a confié ceci : “ moi même je n’ai pas compris l’attitude de Madame Zoungrana.Si elle n’a rien à cacher, qu’elle rende public les statuts et règlements intérieurs de l’association qui est sensée représenter toutes les femmes Burkinabè de New York sans exclusion aucune.” Maintenant, il reste à savoir si l’Association que Madame Zoungrana a créée au lendemain de la crise qui éclabousse la communauté Burkinabè de New York représente toutes les femmes du Burkina Faso résidant à New York.
On reconnait que Madame Zoungrana qui vit dans un petit Etat voisin (Connecticut ) de New York est une battante et dévouée à la cause de la gent féminine. Elle est omniprésente dans les cérémonies de baptêmes et mariages et elle est aussi là pour apporter consolation aux personnes endeuillées.
Personne n’est contre elle pour avoir créé l’Association Wenpenga. On doit plutôt d’honorer de telles personnes à l’esprit créatif ponctué d’initiatives. Seulement, il faut faire la différence entre une association qui représente un groupe de personnes donné et celle qui représente une communauté toute entière. Prenons un exemple banal. Dans mon dernier article, “ J’ai honte …”, un Burkinabè qui n’a pas du tout apprécié mes critiques m’a dit au téléphone que je suis “ petit”. Ok. Admettons que je décide de créer l’Association des “petits” Burkinabé de New York et dont je suis le président. En ce moment, je réponds au nom des petits Burkinabé de New York et ne représente aucunement ni les “ grands “ Burkinabé de New York encore moins la communauté toute entière.
C’est pourquoi, on doit absolument rendre public les statuts et règlements intérieurs de l’Association Wenpenga pour voir si elle est une association qui représente toutes les femmes Burkinabè de New York comme il l’a été avec l’Association des Burkinabé de New York. Si oui, le mandat de la présidente doit être limité pour éviter non seulement la présidence à vie, mais aussi les conflits antérieurs. Si non, il faut une association des femmes Burkinabè de New York qui puisse accompagner les hommes. L’unité passe forcement par là.