Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



FasoZine N° 47 du

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles


Comment

Politique

Mali: «rapatrier les réfugiés avant de parler d’élections locales»
Publié le mardi 22 octobre 2013   |  FasoZine


Crise
© aOuaga.com par S.D
Crise malienne : le M.A.A tient ses journées de concertation
Mardi 22 octobre 2013. Ouagadougou. Le Mouvement arabe de l`Azawad (M.A.A) a débuté ses journées de concertation pour se préparer en interne à la mise en place prochaine d`une coordination tripartite des mouvements arabes


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Les responsables du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) ont entamé ce mardi 22 octobre 2013, des concertations à Ouagadougou dans l’objectif, selon les organisateurs, de redynamiser le mouvement, afin d’atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés.

Le MAA est l’un des mouvements du nord du Mali. Ce mardi, il a entamé des concertations à Ouagadougou pour, dit-il, réorganiser ses organes dirigeants. Selon Sidi Brahim Ould Sidatt, secrétaire général adjoint du MAA, avant d’aller à une coordination tripartite (qui comprend également le Mouvement national pour la libération de l’Azawad-MNLA-) et Haut conseil pour l’unité de l’Azawad –HCUA-, Ndlr), il est important que chaque mouvement puisse être organisé et être prêt à pouvoir travailler ensemble. «Les trois mouvements concernés ont déjà fait beaucoup d’actions ensemble. Reste maintenant à consolider tout cela et essayer de trouver une bonne plateforme revendicative, avoir un agenda commun pour nous permettre de gérer cette crise».

Cette rencontre se tient à Ouagadougou, au moment même où les Etats généraux de la décentralisation, dont l’objectif est de contribuer à résoudre la crise dans le nord du pays, battent leur plein. Quelque 600 participants sont présents à ces Assises. Au début de cette grande rencontre sur la décentralisation, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, a tendu la main aux rebelles touaregs en estimant nécessaire d’«apporter des réponses définitives aux frustrations de nos frères touaregs».

Mais à Ouagadougou où il se trouve, Sidi Brahim estime que la décentralisation ne peut pas être une solution à la crise malienne car d’après lui, c’est cette même décentralisation qui a conduit le Mali dans cette crise. «Chaque fois qu’il y a un problème au Nord Mali, on le noie dans les problèmes généraux. Nous estimons qu’il faut une résolution spécifique. Nos revendications sont d’ordres politiques, institutionnels, administratifs et sociologiques. Donc nous demandons un cadre institutionnel, juridique afin que nous puissions vraiment vivre ensemble», martèle t-il.

Il estime aussi que l’accord de Ouagadougou, signé entre les parties le 18 juin dernier dans la capitale burkinabè, et qui est censé ouvrir la voie à des pourparlers inclusifs, est très clair. «Il s’agissait d’organiser la présidentielle afin qu’il y ait un président élu démocratiquement», dit-il. Cette étape franchie, «il s’agit maintenant d’envisager le rapatriement des réfugiés dans leur pays avant même de parler d’élections locales. Et ce travail doit être fait de concert avec l’ensemble des mouvements et l’Etat central. Dans le cas contraire, tout sera remis en cause», prévient le secrétaire général adjoint du MAA.

Présent à la rencontre, un représentant du HCUA exhorte le MAA à se renforcer davantage et à continuer son travail de redynamisation. Il demande également le renforcement du travail d’unité du MAA, afin d’aller ensemble vers l’objectif final. Pendant deux jours, les participants auront donc à faire des propositions allant dans le sens d’unifier les différents mouvements dans le nord Mali.

 Commentaires