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Sidwaya N° 7526 du 22/10/2013

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Conférence africaine sur les télécommunications: Sous le signe d’un mieux être du secteur des communications électroniques
Publié le mercredi 23 octobre 2013   |  Sidwaya


Conférence
© Autre presse par DR
Conférence africaine sur les télécommunications: Sous le signe d’un mieux être du secteur des communications électroniques


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L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) en collaboration avec Telecom-Paris Tech organise du 22 au 24 octobre 2013 à Ouagadougou la deuxième édition de la conférence africaine sur la régulation et l’économie des télécommunications (CARET).Face à la révolution des télécommunications sur le continent africain régulateurs, opérateurs et chercheurs entendent anticiper sur les grandes questions des communications électroniques. C’est dans cette philosophie que se tient du 22 au 24 octobre 2013 à Ouagadougou la conférence africaine sur la régulation et l’économie des télécommunications (CARET). Deuxième du genre après celle de 2011, la présente édition réuni dans la capitale burkinabè des régulateurs, opérateurs et acteurs du monde académiques issus de 22 pays africains et internationaux intéressés par le développement des réseaux de communications électroniques. La CARET se veut un cadre de dialogue par excellence, et, a pour ce faire l’ambition selon le chercheur Laurent Gille de Télécom Paris Tech de réfléchir aux transformations induites par une utilisation accrue des services de télécommunication. L’innovation à son sens se résumant en termes d’innovation de service, d’usage et d’innovation de modèles d’affaires. Ceci, aux fins de déterminer la meilleure manière pour ce secteur d’activités de contribuer à relever le défi de l’emploi sur le continent. Les participants auront à traiter durant ces trois jours d’une dizaine de thèmes relatifs à la transition technologique, aux contributions au développement et aux stratégies réglementaires. Entres autres thèmes figurent, l’orientation du développement territorial des infrastructures et des accès, l’arbitrage coût qualité, la participation des jeunes à la gouvernance de la régulation des télécommunications en Afrique, la protection des consommateurs, etc.

Le premier ministre Luc Adolphe Tiao, par la voix de son représentant en la personne du ministre en charge du commerce Arthur Kafando, est revenu à l’ouverture des travaux sur le contexte dans lequel se tient cette rencontre. A l’en croire, celui-ci (contexte) reste marqué au Burkina Faso par un essor des communications électroniques qui s’accompagne de plaintes diverses relatives à la qualité des services. En évoquant le contenu du dernier rapport de l’instance de régulation des communications électroniques, il a relevé que le secteur connait une croissance importante du taux de pénétration particulièrement des services TIC. Aussi a-t-il indiqué, le nombre d’abonnés fixes et mobiles enregistre une croissance globale de 30,60 % avec un parc d’abonnés de plus de dix millions au 31 décembre 2012. « Au même moment, les responsables de l’ARCEP faisaient part de leurs principales préoccupations qui sont relatives à la mauvaise qualité de service des réseaux des opérateurs de communications électroniques », a précisé Luc Adolphe Tiao. En réitérant le soutien de son gouvernement à l’initiative, le premier ministre a invité les conférenciers à passer en revue les thèmes inscrits à l’ordre du jour et à donner ainsi espoir aux populations d’Afrique sur la qualité de service

Voro KORAHIRE

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