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Collectivités du Burkina et de Côte d’Ivoire : bientôt un observatoire de la décentralisation
Publié le vendredi 19 octobre 2012   |  Autre presse


Simon
© Autre presse par DR
Simon Compaoré


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Les collectivités territoriales du Burkina et de la Côte d’Ivoire auront bientôt un observatoire de la décentralisation. Il aura pour but de contribuer à l’amélioration de ce processus et à renforcer la cohabitation entre les habitants des deux pays.

Ouagadougou accueille du 18 au 20 octobre 2012 la deuxième rencontre sous-régionale des élus locaux du Burkina et de la Côte d’Ivoire. C’est dans ce cadre que se tient l’une des activités du projet de renforcement des capacités des collectivités locales des deux pays en vue de consolider la paix et le développement.

Un observatoire pour donner du tonus à la décentralisation

Il s’agit d’un atelier qui réunit les élus du Burkina et de la Côte d’Ivoire dont l’objectif final est la création d’un observatoire de la décentralisation. Cet observatoire doit recenser des idées, les bonnes pratiques, les difficultés et les insuffisances du processus tel qu’appliqué dans les deux pays afin de faire des propositions à même de l’améliorer.

Valoriser la coopération sud-sud

Les collectivités sont des lieux de rencontre de plusieurs nationalités, races, ethnies, sensibilités et convictions. « Faire de nos territoires des lieux de mixités harmonieuses et de cohabitation pacifique », pour reprendre les termes de Simon Compaoré, président de l’Association des maires du Burkina Faso (AMBF) et co-président du comité de pilotage dudit projet, est l’autre objectif de cet atelier. Simon Compaoré est également le Secrétaire général de l’AIMF (Association internationale des maires francophones) sous l’égide de laquelle se tient se projet, cofinancé par l’Union européenne et Les Cités unies France.

Plusieurs « poids lourds » (encore une expression du maire de Ouagadougou) des collectivités territoriales ivoiriennes et burkinabè étaient présentes à la cérémonie d’ouverture et ont dit du bien du projet, notamment dans son aspect collaboration sud-sud. Pour François Albert Amichia, président de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI), par exemple, la coopération nord-sud est bonne, mais il trouve « nécessaire » de vitaliser celle entre les pays du Sud.

Un partenariat entre Douala et Ouagadougou

Le délégué du gouvernement auprès de la communauté de Douala, Fritz N’Toné N’Toné, en a, lui, apporté la preuve palpable en venant signer à Ouagadougou le plan d’actions d’une convention de partenariat entre sa ville et celle qui l’accueille. Il ajoute qu’il existe entre la Centrafrique et le Cameroun, une coopération semblable à celle qui existe entre le Burkina et la Côte d’Ivoire, sous l’égide toujours de l’AIMF.

Tout cela ne pouvait que réjouir le Secrétaire général du Ministère burkinabè de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATDS) Sadou Sidibé et a donc donné le feu vert de son ministre afin que les élus locaux burkinabè et ivoiriens apportent leur pierre à l’édification de la décentralisation, de la paix et de l’intégration entre les deux pays.

En rappel, la première rencontre sous-régionale a eu lieu en juin 2010 à Grand Bassam en Côte d’Ivoire sous le thème « Intégration sous-régionale et financement de la décentralisation ». La présente a pour thème : « Observatoire de la décentralisation et gestion de la diversité dans les territoires ».

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