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Sidwaya N° 7526 du 22/10/2013

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Riziculture au Burkina Faso : le projet riz pluvial brise la « fatalité » à Tialgo
Publié le mardi 22 octobre 2013   |  Sidwaya


Riziculture
© Autre presse par DR
Riziculture au Burkina Faso : le projet riz pluvial brise la « fatalité » à Tialgo


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La direction régionale de l’agriculture et de la sécurité alimentaire de la région du Centre- Ouest a effectué une visite d’encouragements aux producteurs du bas-fond rizicole de Tialgo dans la province du Sanguié. C’était le vendredi 18 octobre 2013.

En milieu rural, l’heure est à la récolte des productions agricoles. Sur le site du bas-fond rizicole aménagé de Tialgo, que la direction régionale de l’agriculture du Centre-Ouest a visité le vendredi 18 octobre 2013, dans la commune rurale de Ténado, province du Sanguié à une trentaine de kilomètre de Koudougou ,le top de départ de la moisson a été donné par les visiteurs en guise d’encouragement. En effet, cette visite de terrain initiée par les autorités politiques, les partenaires techniques et financiers ainsi que les acteurs du ministère en charge de l’agriculture de la région, avait pour objectif d’échanger avec les promoteurs et toucher du doigt la fertilité du bas-fond. Pour le maire de la commune rurale de Ténado, Yamba Batiana, le conseil municipal sortant avait inscrit l’aménagement dudit bas-fond dans son plan de développement communal. Heureusement s’est-il exclamé, la rencontre du premier ministre Luc Adolphe Tiao avec les forces vives de la commune rurale de Ténado en 2012 a favorisé une accélération des activités notamment en ce qui concerne le financement . Aussi s’est-il réjoui de la façade actuelle du terrain que les riverains décrivent comme étant autre fois aride « Je suis émerveillé aujourd’hui des efforts réalisés par les producteurs pour rendre ces parcelles arables. A vrai dire, je ne m’attendais pas à voir une telle richesse à cet endroit de Tialgo », s’est étonné M Batiana. Pour le coordonateur régional du projet riz pluvial, Yacouba Ouédraogo, c’est grâce au sacrifice des populations que le bas-fond de Tialgo en dépit de la mauvaise pluviométrie caractérisée par des poches de sècheresse dans la région, offre aujourd’hui toutes ses potentialités agricoles.

Le bas-fond de l’espoir

Aménagé sur une superficie estimée à 20 hectares, repartis en casiers entre 320 bénéficiaires dont 197 femmes et 123 hommes, le site a un rendement prévisionnel de 300 kg par hectare soit 60 tonnes sur toute l’étendue du champ. Désormais, dans le village tous les espoirs se fondent sur ce lopin de terre édifiée pour l’épanouissement d’une population de 7045 habitants. A en croire le coordonateur, les producteurs ont respecté les techniques agricoles que les spécialistes du Ministère de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire (MASA) leurs ont dispensé. Foi de ce dernier, c’est ce qui explique le rendement « satisfaisant » de l’espace. Le Secrétaire général (SG) de la province du Sanguié, Adama Béré, représentant la gouverneure de la région du Centre-Ouest a affirmé que le projet riz pluvial couvre toute la province, avec des mesures d’accompagnement qui permettent aux producteurs de mener à bien leurs travaux. Partant de là ,il a indiqué que le projet a mis à la disposition des promoteurs des intrants agricoles (engrais NPK, urée), du matériel d’aménagements (brouettes pics à gaze, pelles), de la semence, le tout endossé à un fonds de roulement d’un montant de 1 810 000. Afin d’être plus visible, les producteurs se sont organisés en associations ou en groupements, ce qui favorise leur encadrement. Pour répondre au mieux aux aspirations du projet, le SG a invité les producteurs à recycler la paille du riz récolté pour en faire de la fumure organique pour compléter, sinon remplacer la dotation d’engrais chimique dont ils bénéficient. Pour les producteurs, le projet est la fierté de tout le village. « Nous sommes surpris de voir cet espace jadis abandonné, nous donner à manger », a déclaré un des producteurs lors des échanges avec les autorités. Toutefois, les acteurs ont relevé quelques difficultés précisément celle liée aux attaques des sautereaux à la levée des plantes. A long terme, les acteurs envisagent reconstituer intégralement le fonds de roulement, produire sur place la fumure organique, renforcer les capacités techniques et opérationnelles et enfin aménager en supplément, environ 45 hectares de superficie.

Wanlé Gérard COULIBALY

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