La campagne agricole jugée bonne par le ministère de l’Agriculture #aOuaga

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La campagne agricole jugée bonne par le ministère de l’Agriculture

Publié le vendredi 19 octobre 2012 | AIB

© Autre presse par DR
Monsieur Laurent SEDOGO, Ministre de l’Agriculture et de l’hydraulique
Gouvernement du Burkina FASO du 23 février 2012

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Ouagadougou – La campagne agricole 2012-2013 est « bonne à acceptable » sur l’ensemble du territoire, a indiqué le directeur général de la production végétale du ministère de l’Agriculture au cours d’un entretien accordé jeudi à l’AIB.

« La campagne agricole est jugée bonne dans 40 provinces et acceptable dans les cinq autres que sont le Boulkiemdé, le Sanguié, le Poni, le Noumbiel et le Kourwéogo », a indiqué le Dr Robert Ouédraogo, précisant qu’à l’étape actuelle de la saison, la plupart des cultures sont au stade de maturation et de récolte sauf le sorgho qui va attendre 1 où 2 semaines de plus.

Contrairement à la saison écoulée, « on s’attend à de bonnes récoltes pour cette campagne agricole », s’est-il félicité.

Ce bilan s’explique par le fait que la plupart des régions a bénéficié de bonnes pluies avec des hauteurs d’eau atteignant souvent le double de celles tombées au cours de la dernière campagne.

« Les hauteurs d’eau enregistrées entre le 1er et le 10 octobre ont varié entre 1,5mm par jour à Ziniaré (Plateau central) et Thiou (Nord) à 115mm en 7 jours à Batié dans la région du Sud-ouest », a précisé le directeur général.

« Dans la même période, on a recueilli 539 mm d’eau à Djibo dans le Sahel et 1.344,6 mm à Loumana dans la région des cascades » a-t-il poursuivi.

Selon lui, les zones à faibles hauteurs d’eau (inférieures à 800 mm), sont localisées dans les régions du Sahel, de l’Est, du Centre-est, du Plateau central et une partie du Centre-nord et du Centre. Celles à forte pluviométrie sont les cascades, le Sud-ouest, les Hauts-bassins et le Centre-sud.

Cette année, « nous avons assisté à un excédent pluviométrique dans la plupart des zones », a-t-il relevé.

D’ailleurs, « il y a eu des inondations sur tout le long des cours d’eau et de certains barrages qui ont débordé » a fait remarquer le Dr Ouédraogo, précisant que ces inondations ont été constatées un peu partout sans toutefois être importantes.

Pour ce qui concerne les criquets pèlerins dont l’invasion avait été annoncée, M. Ouédraogo a affirmé qu’il y a eu plus de peur que de mal car « seulement deux individus ont été identifiés dans la zone de Arbinda ».

En début de campagne, a indiqué le DG, il y a eu « des alertes de criquets pèlerins dans la zone septentrionale de l’Afrique, notamment en Lybie, en Algérie, au Niger et en Mauritanie qui sont des zones où il y avait des difficultés de surveillance en raison des conflits. »

« Heureusement, les développements n’ont pas été importants pour permettre leur descente vers notre pays. Du reste, nous avons mis sur cette zone près d’une dizaine d’équipes pour intervenir en cas de besoin », a complété le DG.

Comparativement à la campagne précédente qui avait connu un déficit céréalier accentué par l’afflux massif de réfugiés maliens au Burkina Faso, celle-ci est meilleure.

En effet, la précédente campagne avait connu une installation difficile et un arrêt précoce des pluies au mois de septembre. Beaucoup de cultures n’avaient pas pu boucler leur cycle. C’est ce qui a d’ailleurs conduit à l’opération « bondofa » pour remédier à la situation, a-t-il conclu.

AIB/AMK

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