Plus d'un an après les émeutes qui ont suivi la mort du lycéen Justin Zongo, la jeunesse de Koudougou (100 km à l'ouest de Ouagadougou) affiche toujours un fatalisme nourri par le chômage et l'indifférence du pouvoir. Reportage.
Début d'après-midi tranquille à Koudougou, un mois de septembre d'une saison des pluies plutôt bonne, cette année. Un bon indice du moral du pays.
Au maquis (petit café-restaurant populaire) Le Forgeron, en bordure de la petite route de latérite longeant la cité universitaire, un groupe de jeunes gens discutent en buvant du café.
A première vue, ils n'ont rien des «rebelles de Koudougou» décrits par la plupart de nos interlocuteurs réagissant à notre projet de reportage.
La troisième ville du Burkina Faso —en termes de population— semble plutôt doucement somnoler...
De fait, la rentrée scolaire et universitaire, hormis pour quelques filières, n'a pas encore eu lieu.
Seule une poignée d'étudiants vaquent à leurs occupations dans les logements modestes qui constituent, dans un parc ombragé, la résidence étudiante.... suite de l'article sur Slate Afrique