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Hadj 2013 : Djibrill Bassolé pèlerin et diplomate
Publié le dimanche 20 octobre 2013   |  Ministère


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© aOuaga.com par DR
Le ministre des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, a séjourné du 12 au 18 octobre 2013 à La Mecque


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Le Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Régionale, SEM Djibrill Bassolé, a séjourné du 12 au 18 octobre 2013 à la Mecque où il a, en qualité d’invité du Roi d’Arabie Saoudite, Sa Majesté Abdallah Ben Abdul Aziz Al Saoud, accompli son Hadj et évalué la qualité de l’organisation pratique des pèlerins burkinabè sur le terrain.


A son arrivée à Djeddah, S.E.M Djibrill Bassolé a remercié les autorités saoudiennes pour l’honneur qui, à travers sa personne, est fait au Burkina, preuve de l’étroitesse des relations d’amitié entre nos deux pays et de la profonde et réciproque considération entre leurs plus hauts dirigeants. Il a salué le rôle particulièrement important que joue l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite au Burkina Faso, S.E.M Daher Ben Motish Alenaze, dans l’approfondissement de ces liens ainsi que son implication personnelle dans l’organisation du pèlerinage burkinabè.

Cette année, une grande amélioration a été constatée et saluée dans l’organisation du Hadj pour le départ des 4575 pèlerins burkinabè à partir de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso. Pour se rassurer de la poursuite de cette dynamique sur le terrain, le Ministre d’Etat, dès son arrivée le 12 octobre à Djeddah, a rendu visite aux pèlerins burkinabè dont les premiers sont sur le sol saoudien depuis le 23 septembre.

Dans ce sens, il a eu un entretien avec M. Abdul Wahid Bourhan Saifudine, président de « l’Etablissement des Mutawifs pour les pèlerins des pays africains non arabes », qui est la principale structure chargée par le Ministère saoudien du Hadj de la gestion des pèlerins de tous les pays subsahariens. Celui-ci a fait au Ministre d’Etat le point sur la situation de nos pèlerins et s’est félicité de la bonne organisation constaté cette année dans cette communauté.

De meilleures conditions de séjour

Le président du Comité de suivi du pèlerinage à la Mecque, Mahamady Ouédraogo, a lui aussi fait au Ministre Bassolé l’état des mesures prises au niveau national pour la réussite du pèlerinage cette année. Il s’agit notamment de la mise en œuvre de l’option « MINA +» qui consiste à fournir, à chaque pèlerin, un paquetage de couchage et de trois (03) repas quotidiens durant les cinq (05) jours de séjour à Mina. Cette expérience, supportée par le budget de l’Etat et dont les pèlerins burkinabè bénéficient pour la première fois, améliore sans conteste leurs conditions de séjour (sécurité, hygiène).

Rassuré des bonnes conditions de séjour de ses compatriotes et coreligionnaires, Djibrill Bassolé, à l’instar de tous les autres pèlerins, s’est rendu le 13 octobre à Mina, ville distante d’une douzaine de km de la Mecque, où il a séjourné jusqu’au 17 octobre pour les différents rites notamment l’imploration du pardon divin au Mont Arafat appelé également « Jabal Al Rahma », le Mont de la Miséricorde.

A Mina, le Ministre d’Etat a encore rendu visite aux pèlerins burkinabè sur leur site d’hébergement pour s’enquérir de leurs conditions de séjour et leur transmettre les salutations du Président du Faso, du Premier Ministre et de l’ensemble du gouvernement burkinabè.
A l’occasion, il a souligné l’importance de l’implication personnelle du chef de l’Etat et de l’ensemble du gouvernement dans la réussite de l’organisation du pèlerinage à la Mecque. Car l’un des devoirs de l’Etat, dira-t-il, c’est de mettre tout en œuvre pour permettre une pratique effective de tous les cultes. Le Hadj, étant une des manifestations les plus visibles de la communauté de l’Islam (la Oumma) et un haut lieu identitaire pour tout musulman.
S’agissant particulièrement du pèlerinage à la Mecque, Djibrill Bassolé, a relevé qu’il constitue un événement unique à la fois pour les pèlerins et pour notre pays. En effet, pour l’Etat burkinabè, qui doit protection et assistance à tous ses nationaux où qu’ils se trouvent, le pèlerinage est un défi organisationnel et diplomatique.
En retour, il a invité ses compatriotes à avoir un comportement exemplaire qui honore notre pays. Il a souhaité que tous les musulmans burkinabè constituent une Oumma unique, solidaire et bienveillante, dépassant ce qui peut les diviser. Il a demandé que les voix des musulmans transmettent des messages de raison, de foi, de paix et d’amitié à l’ensemble de la Nation burkinabè.

A Mina, Djibrill Bassolé a formé le vœu que les musulmans puissent, dans la vie de notre pays, investir un champ plus large : celui de vivre ensemble et d’agir ensemble pour le bien commun.
Les pèlerins, en réponse, ont demandé au Ministre d’Etat de transmettre au Président Blaise Compaoré, au Premier Ministre et au gouvernement, leur gratitude pour l’amélioration constatée dans l’organisation du Hadj 2013.

Aux membres du Comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque et aux responsables des agences de voyages le chef de la diplomatie burkinabè a prodigué des encouragements. Il les appelés à un suivi vigilant et à un pilotage quotidien sans relâche de l’encadrement des pèlerins.
Pour lui, l’implication des autorités et l’amélioration constatée dans l’organisation du pèlerinage cette année montre qu’en dépit de quelques réticences initiales, il est impératif que les pouvoirs publics interviennent dans l’organisation du Hadj. Mais il reconnait qu’il est impératif de travailler à un bon équilibre entre la liberté religieuse et le strict respect de la neutralité de l’espace public.
Néanmoins, dira le Ministre d’Etat, le Burkina Faso, Etat républicain et laïc, a tout à gagner par une protection renforcée sur le plan diplomatique et sanitaire, un encadrement rigoureux du transport vers les Lieux Saints, surtout avec l’accroissement continu du nombre de pèlerins.

Rappelons qu’en mars 2013, Djibrill Bassolé était en Arabie Saoudite où il a sacrifié à la Oumra appelé «petit pèlerinage» et surtout évoqué avec les autorités saoudiennes les conditions d’amélioration de l’accomplissement du Hadj par les pèlerins burkinabè. Le ministre Bassolé avait à l’occasion déploré les difficultés rencontrées chaque année par les Burkinabè qui font le déplacement d’Arabie Saoudite. Des difficultés liées au transport, à l’hébergement, à l’alimentation et même à l’encadrement, toute chose qui ne sont pas de nature à garantir de bonnes conditions d’accomplissement du hadj et qui n’honorent pas notre pays.
Garant du respect de l’image du Burkina Faso à l’extérieur, il s’était donc engagé à travailler suivant les instructions du président du Faso, à une meilleure organisation du hadj «pour la santé et la sécurité des Burkinabè et pour la préservation de l’image de marque du Burkina en Arabie Saoudite». Dans la dynamique de son engagement, il a rencontré en septembre dernier, à Ouagadougou, le comité national de suivi du pèlerinage en vue de mettre la dernière main aux préparatifs.
Cet engagement a alors été respecté pour le Hadj 2013 à la grande satisfaction des milliers de pèlerins burkinabè qui ont pu dignement remplir leur obligation. El Hadj Djibrill Bassolé regagne donc Ouagadougou après deux missions bien remplies, à savoir l’accomplissement de son pèlerinage et la réussite de l’organisation du séjour des Burkinabè qui participe de la consolidation de l’image du Burkina Faso à l’extérieur. Avant de regagner Ouagadougou, le chef de la diplomatie burkinabè effectue le 21 octobre une visite de travail à Alger.

Plusieurs personnalités burkinabè étaient au rendez-vous de ce Hadj 2013. Parmi elles figuraient l’Ambassadeur du Burkina en Arabie Saoudite, SEM Mansa Ountana; Dr Lassina Zerbo, Secrétaire exécutif de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires ( OTICE) à Vienne; Maître Mamadou Traoré, Bâtonnier de l’Ordre des avocats; Madame Fatoumata Djibo, représentante-résidente du PNUD à Dakar; M. Adama Barro, Secrétaire Général du Ministère de la Communication; le Secrétaire Général du CBC, le chef de Djibo. On déplore malheureusement la mort de trois (03) pèlerins dont deux (02) dames et un (01) homme des suites de maladies.


Consulat général du Burkina Faso à Djeddah

DCPM-MAECR

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