Burkina : Un opposant de renom exige « la mise en place rapide » du controversé Sénat #aOuaga

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Burkina : Un opposant de renom exige « la mise en place rapide » du controversé Sénat

Publié le dimanche 20 octobre 2013 | AIB

© aOuaga.com par A.O
Politique : le PITJ tient son premier comité central
Samedi 19 octobre 2013. Ouagadougou. Le Parti de l’indépendance, du travail et de la justice (PITJ) a tenu son premier comité central ordinaire. Photo : Soumane Touré, président du Bureau exécutif central du PITJ

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Ouagadougou, Soumane Touré, président du parti de l’Indépendance, du travail et de la justice (PITJ, opposition), a exigé samedi, « la mise en place rapide » du Sénat au moment où après plusieurs semaines, les tensions entre pro et anti-sénat ont baissé d’un cran.

« Notre parti dit qu’il est pour le Sénat, il exige même sa mise en place car ce vide institutionnel que l’on entretient peut être à dessein », a déclaré le président du PITJ Soumane Touré lors de la rentrée politique de son parti.

Selon l’opposant, « le Sénat est une institution démocratique que le président du Faso ne peut dissoudre au contraire des autres institutions de la république comme l’Assemblée nationale et le gouvernement ».

Au moment où l’opposition politique accuse le président Blaise Compaoré au pouvoir depuis 1987 de vouloir à nouveau briguer à sa succession en 2015 grâce au Sénat, M. Touré a affirmé « se démarquer des méthodes qui consistent à s’absenter des débats et à vitupérer contre le monde ».

Soumane Touré a soutenu que « l’article 37 (portant sur la limitation du nombre de mandats présidentiels) n’est pas révisable » aux termes des articles 31, 165 et 168 de la Constitution.

Il a notamment cité l’article 168 qui stipule que « le peuple burkinabè proscrit toute idée de pouvoir personnel et toute oppression d’une fraction du peuple par une autre ».

« Quiconque soutien donc qu’il n’est ni moral ni éthique de réviser l’article 37 mais que cela est possible ne se réfère pas à la Constitution du Burkina Faso », a avancé M. Touré.

Soumane Touré ex-président du Parti africain de l’indépendance (PAI), un parti marxiste-léniniste crée le 15 août 1963, est revenu en long et large sur le différend qui l’a opposé « pendant douze ans » à Phillipe Ouédraogo à propos de la paternité et du contrôle du parti.

Epuisé par les développements de ce long bras de fer, il crée en septembre 2011 le Parti de l’Indépendance, du travail et de la justice.

GF-ALS/TAA

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