Abidjan - La Banque Africaine de Développement, BAD, se dit disposée à apporter "son appui à tout pays membre ou à toute sous région qui envisagerait l’exploitation du gaz de schiste".
Dans un communiqué dont copie à été transmise vendredi à l’AIP, il a été mis en relief un rapport intitulé "le gaz de schiste et ses implications pour l’Afrique et la Banque Africaine de Développement", examinant les aspects positifs ainsi que les mises en garde découlant de la révolution du gaz de schiste. Selon le rapport, nombre de pays africains regorgent de gisements de schiste potentiellement viable qui mises en exploitation conduiraient à d’énormes avantages notamment, une baisse du coût du gaz, une plus large consommation de gaz naturel, la réduction des émissions à effet de serre en matière de production énergétique et à des retombées économiques substantielles.
"La Banque africaine de développement est encouragée par les résultats de cette étude, les nouvelles techniques d’exploitation du gaz de schiste pourraient offrir à la région des perspectives économiques. Dans le même temps, nous ne souligneront jamais assez la nécessité de combiner la production de gaz avec une bonne planification et une gestion durable de l’environnement", a déclaré le manager en charge de l’environnement et du changement climatique au sein de la Banque, Kurt Lonsway. L’appui de la BAD, souligne-t-on, pourrait prendre la forme de prêts d’assistance technique et, le cas échéant, de financement d’infrastructures liées à l’exploitation du gaz de schiste.
Toutefois, indique le communiqué, la Banque devra veiller à ce que les pays potentiellement dotés de réserves de gaz de schiste soient bien informés, et aient accès à des informations fiables quant aux effets éventuels sur l’environnement.
La différence physique entre le gaz de schiste et le gaz classique réside dans l’emplacement des ressources dans des formations rocheuses, note-t-on.