La Brigade nationale de sapeurs-pompiers (BNSP) a reçu, le 18 octobre 2013, un important lot de matériels et des véhicules de la part de la France pour le renforcement des couvertures des différentes demandes de secours des populations. C’était en présence de Jérôme Bougouma, ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, et de Gilles Thibault, ambassadeur de France au Burkina.
230 millions de FCFA. C’est cette somme qu’a coûté l’important lot de matériels et les véhicules mis à la disposition de la Brigade nationale de sapeurs-pompiers (BNSP), le vendredi 18 octobre dernier. En effet, la convention entre la coopération française et le Burkina, qui s’est particulièrement renforcée depuis la signature le 10 janvier 2009 et qui vise la subvention de l’amélioration de l’offre de soins liés aux accidents de la route, se concrétise par ce don. Cet important lot de matériels se compose, entre autres, de deux ambulances, d’un véhicule de liaison et d’interventions diverses, de matériels spécifiques d’instruction, des équipements d’extinction, de protection et de secourisme. L’acquisition de ce lot de matériels au profit de la Brigade nationale de sapeurs-pompiers (BNSP) a pour but de renforcer les couvertures des différentes demandes de secours des populations. Selon Ibrahim Compaoré, commandant de la brigade des sapeurs-pompiers, du 1er janvier au 13 octobre 2013, 82 accidents impliquant les véhicules de transports en commun ont été enregistrés, avec 819 victimes, dont 91 décès sur place. 63 accidents ont impliqué les citernes d’hydrocarbures et les camions de transports de matières sur les mêmes axes, avec 277 victimes, dont 26 décès sur place. « Cet accord de partenariat va permettre d’accroître efficacement nos capacités d’interventions », a-t-il dit. A sa suite, Gilles Thibault, ambassadeur de France au Burkina, s’est réjoui de l’important lot de matériels offerts à la Brigade nationale de sapeurs-pompiers (BNSP). « Ce matériel va permettre de sauver des vies. Au-delà de la somme, cela permettra d’avoir des sapeurs-pompiers mieux formés et plus efficaces », a-t-il laissé entendre. Quant à Jérôme Bougouma, ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, il affirme que pour sauver des vies, toutes les contributions sont les bienvenues, et que la France est à leur côté depuis 2009 pour l’exécution du programme de renforcement des capacités opérationnelles, afin de permettre aux sapeurs-pompiers d’intervenir rapidement pour sauver les victimes des accidents de la circulation. Il va plus loin dans ses propos en soulignant que pour réduire les délais d’intervention, il faut construire des casernes de sapeurs-pompiers aux endroits où il y a plus d’accidents. « Sur l’axe Ouaga-Bobo, nous sommes en train de construire une caserne de sapeurs-pompiers, précisément à Boromo. A Koupéla, également, une caserne est en train d’être construite », a-t-il conclu .