Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L’Observateur Paalga N° 8481 du 18/10/2013

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles


Comment

Politique

Noces de porcelaine de l’OHADA : 8 chefs d’Etat ont soufflé sur la bougie à Ouaga
Publié le vendredi 18 octobre 2013   |  L’Observateur Paalga


20e
© présidence CI par Aristide
20e anniversaire de l`OHADA: le huis clos des chefs d`Etat et de gouvernement
Jeudi 17 octobre 2013. Ouagadougou. Le huis clos des chefs d`Etat et de gouvernement en marge de la célébration des 20 ans de l`OHADA


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

La première réunion statutaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) s’est tenue le 17 octobre 2013 à Ouagadougou dans le cadre de la célébration du 20e anniversaire de cette organisation.Des directives ont été données pour renforcer l’OHADA dans sa mission de réglementation de l’environnement juridique des affaires dans son espace. Ces noces de porcelaine étaient placées sous le thème « OHADA, 20 ans déjà : bilan et perspectives».Le Bénin, le Burkina Faso, la Centrafrique, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger et le Togo sont les 8 pays dont les présidents ont personnellement répondu présent à Ouagadougou au sommet marquant le 20e anniversaire de l’OHADA. Les 9 autres pays étaient représentés au niveau ministériel. Tous étaient dans la capitale burkinabè pour célébrer le 20e anniversaire de l’OHADA.

Dorothé Kossi-Sosa, le secrétaire permanent de l’OHADA, a rappelé que c’est au Burkina qu’en 1991 les ministres de Finances ont pensé cette organisation pour résorber «l’insécurité juridique» dans le domaine des investissements. L’idée est devenue réalité le 17 octobre 1993 à Port-Louis avec 14 Etats qui ont décidé d’harmoniser leur législation sur les affaires en signant le Traité de l’OHADA. Depuis, l’organisation a produit 9 Actes uniformes couvrant de pans entiers des activités économiques qui sont autant de mesures normatives pour favoriser les investissements et donc soutenir le développement des pays membres. 20 ans après, l’OHADA a réussi, selon Dorothé Kossi-Sosa, à faire du droit «un réel levier du développement».

La France qui est un partenaire important de l’OHADA était présente à Ouagadougou à travers son ministre de la Justice, Christiane Taubira, pour qui «20 ans, c’est le temps du bilan quelque peu significatif et des perspectives», surtout que «votre ambition est vaste, que les freins sont desserrés». Pour la ministre française, les sceptiques n’ont qu’à se taire, car maintenant grâce à l’OHADA on a «un droit vivant qui s’applique partout et qui évolue en fonction de l’évolution du monde». C’est le signe que cette organisation a été «visionnaire, car plutôt que de se replier, de renoncer au droit, elle a su voir le droit comme une garantie de certitude et de sécurité». Christiane Taubira a réaffirmé le soutien de la France à l’OHADA avant d’entamer un plaidoyer pour le sommet Paix et Sécurité en Afrique que l’Hexagone organise en décembre prochain.

Président en exercice de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’OHADA, Blaise Compaoré a déclaré qu’après une expérience de 20 ans dans l’harmonisation juridique des affaires, «le constat est encourageant». En effet, «les résultats engrangés font de l’OHADA un instrument important de développement des affaires et une voie privilégiée pour le développement économique» des pays de son espace. Le président du Faso a assuré que le Burkina apprécie la création des cadres de concertation et appelle à la consolidation des Commissions nationales OHADA.

Au cours de ce sommet, les chefs d’Etat se sont penchés sur le bilan de l’OHADA et les perspectives tels que dégagés par le comité des experts et le conseil des ministres. De Ouagadougou devrait sortir des mesures fortes pour impulser un nouvel élan au fonctionnement de cette organisation afin qu’elle aille de l’avant dans sa mission d’harmonisation des législations sur l’environnement des affaires.


San Evariste Barro

 Commentaires