Le ministère de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire a organisé, le jeudi 17 octobre 2013, une visite guidée dans le bas-fond rizicole de Goghin, situé à 45 km de Ouagadougou, dans la commune rurale de Koubri. Ont pris part à cette sortie, les autorités administratives et politiques de la région et les acteurs du monde agricole.
Situé dans le village de Goghin, dans la commune rurale de Koubri, le bas-fond rizicole a été aménagé en 2013, dans le cadre du projet riz pluvial. Situé à 45 km de la ville de Ouagadougou, le bas-fond rizicole de Goghin s’étend sur une superficie de 60 ha dont 40 ha déjà aménagés et 20 ha encore aménageables. Il est financé par la République de Chine Taïwan. A travers la visite guidée du 17 octobre 2013, le ministère de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire entendait faciliter les échanges entre les différents producteurs des bas-fonds aménagés de la région du Centre et permettre aux producteurs des 5 autres communes que compte la région du Centre de s’inspirer de l’expérience du bas-fond de Goghin. Avec cette activité, les organisateurs entendaient également permettre aux dirigeants de notre pays de mieux connaitre le Projet riz pluvial. Sur les lieux, les visiteurs ont pu constater et admirer les résultats obtenus par les producteurs de Goghin. Résultats qui, d’ailleurs, ont été jugés satisfaisants par les uns et les autres. Selon le gouverneur de la région du Centre, Jean Mari Compaoré, la présence des autorités administratives à Goghin vient réaffirmer la position du gouvernement d’assurer une sécurité alimentaire à tous les Burkinabè. Cette année, a-t-il indiqué, dans la commune rurale de Koubri et ses environs, on a enregistré un important déficit pluviométrique. Ce qui risquerait, selon lui, d’exposer les populations à une éventuelle crise alimentaire. Toutefois, Jean Marie Compaoré a rassuré les uns et les autres que des dispositions ont déjà été prises par le gouvernement pour pallier, le plus rapidement possible, ces poches de sécheresse et de famine. Parmi ces mesures, figurent la vente de céréales à prix social et la mise en œuvre d’un futur projet.
Des échanges entre les producteurs venus des 6 communes et les techniciens de l’agriculture, il est ressorti essentiellement 2 préoccupations que sont, le manque d’eau et de surface cultivable. En effet, ont indiqué les producteurs, la plupart des bas-fonds aménagés ne disposent pas de retenue d’eau pour arroser les plants en cas de déficit pluvial. De même, les propriétaires des espaces cultivables sont, selon eux, réticents quant au fait de céder leurs champs aux producteurs. C’est pourquoi les producteurs ont lancé un cri du cœur aux autorités quant à la résolution de leurs problèmes. En réponse à la première préoccupation, Yvette Tiendrébéogo a rassuré que des dispositions sont prises, avec le soutien de la République de Chine Taïwan, pour doter chaque bas-fond d’au moins un bouli pour permettre l’irrigation de complément .