Ouagadougou (Burkina Faso) - La commémoration du 26e anniversaire du décès du président Thomas Sankara et la célébration de la fête de l’Aïd El Kébir (Tabaski) sont les deux sujets principaux qui font la Une des quotidiens burkinabè parus ce mercredi.
Ainsi, le quotidien L’Observateur Paalga titre : « 26e anniversaire de l’assassinat de Thomas Sankara : Un front du refus en gestation ». Nos confrères de L’Obs rappellent que voilà maintenant 26 ans jour pour jour que le président Thomas Sankara et 12 autres de ses compagnons d’infortune ont été assassinés.
Poursuivant son propos, L’Observateur indique que « plus d’un quart de siècle après ce sanglant coup d’Etat », la jeunesse burkinabè et africaine n’a pas oublié le héros de la Révolution d’août 1983.
« En dépit de la fête de l’Aïd el Kébir célébrée le même jour, la jeunesse est sortie massivement pour commémorer la disparition de leur idole et réclamer justice contre ses meurtriers », commente L’Observateur Paalga.
Il souligne qu’outre le traditionnel dépôt de gerbes de fleurs, le mouvement « le Balai citoyen » a appelé à la constitution d’un front du « refus aux velléités monarchiques de la IVème République à l’horizon 2015 ».
Sur le même sujet, le quotidien national Sidwaya écrit : « Disparition de Thomas Sankara : 26 ans après, ses sympathisants réclament justice ».
Nos confrères de Sidwaya informent que pour commémorer ce 26e anniversaire, une gerbe de fleurs a été déposée sur la tombe du révolutionnaire qui repose au cimetière de Dagnoën, à Ouagadougou, par des partis qui se réclament de son idéologie et des organisations de la société civile.
Les journaux se sont également penchés sur la fête de Tabaski célébrée hier au pays des hommes intègres.
Sur ce sujet, Sidwaya titre : « Célébration de la Tabaski 2013 : Plaidoyer pour la diminution des taxes et prix des produits ». Pendant ce temps, Le Quotidien met à sa Une : « Tabaski 2013 : Paix au cœur des prières des fidèles musulmans ».
Quant à L’Observateur, affiche à sa Une les propos de l’imam de Ouagadougou, El Hadj Boubacar Sana qui déclare que « seule la fois du musulman importe ».