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L’ambassadeur ghanéen fait ses adieux à Blaise Compaoré

Publié le mercredi 16 octobre 2013 | Sidwaya

© aOuaga.com par A.O
Présidence du Faso : l`ambassadeur du Ghana en fin de mission fait ses adieux au chef de l`Etat
Lundi 14 octobre 2013. Ouagadougou. L`ambassadeur du Ghana au Burkina en fin de mission, Chief Dauda Mandiaya Bawumia, est venu faire ses adieux au président du Faso

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En fin de mission au Burkina Faso, l’ambassadeur de la République du Ghana, Dauda Mandiaya Bawumia est allé dire au revoir au chef de l’Etat, Blaise Compaoré dans la matinée du lundi 14 octobre 2013 à Ouagadougou.

Après quatre ans au service de la diplomatie de son pays au Burkina Faso, l’ambassadeur ghanéen, Dauda Mandiaya Bawumia prend congé de « la terre des Hommes intègres ». A cet effet, il a été reçu en audience par le président Blaise Compaoré, le lundi 14 octobre 2013 à Ouagadougou. « Nous avons travaillé avec la bénédiction du président Compaoré au renforcement de la coopération et à la promotion de l’amitié entre nos deux pays », a confié le diplomate, à sa sortie d’audience. Une coopération qui du reste, a-t-il précisé, a permis la tenue la semaine dernière (Ndlr : du 8 au 10 octobre) de la onzième session de la commission mixte de coopération entre son pays et le Burkina Faso. L’un des points importants de cette collaboration, selon l’ambassadeur, est le programme d’échange entre la jeunesse des deux pays. Ceci permettra à l’en croire, aux jeunes Ghanéens de venir enseigner l’anglais au Burkina Faso et vice-versa. « Nous pensons que ceci permettra de résoudre un tant soit peu, la question du chômage et rapprocher davantage les deux peuples », a affirmé M. Bawumia. Il a dit avoir saisi l’occasion pour informer le chef de l’Etat burkinabè du décès de son frère aîné, le 2 octobre dernier aux Etats-Unis d’Amérique. Etant par ailleurs un chef coutumier, il a indiqué que la tradition lui faisait interdiction d’assister à une quelconque cérémonie publique ou officielle, avant l’inhumation du défunt. « C’est la raison pour laquelle, j’ai souhaité en approchant le ministère en charge des Affaires étrangères qu’il ne soit pas organisé un cérémonial pour mon départ de votre pays », a mentionné celui-ci.

Voro KORAHIRE
Marie Rosalie ZANGRE
(Stagiaire)

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