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Sidwaya N° 7521 du 14/10/2013

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Disparition de Thomas Sankara - 26 ans après, ses sympathisants réclament justice
Publié le mercredi 16 octobre 2013   |  Sidwaya


Disparition
© Sidwaya par DR
Disparition de Thomas Sankara: 26 ans après, ses sympathisants réclament justice


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Le 15 octobre 2013 marque, jour pour jour, la disparition, il y a 26 ans, du président Thomas Sankara. Pour commémorer ce 26e anniversaire, une gerbe de fleurs a été déposée sur sa tombe au cimetière de Dagnoën, à Ouagadougou, par des partis sankaristes et des organisations de la société civile.

26 ans après, la mobilisation autour de la commémoration de la mort du président Thomas Sankara ne faiblit pas. Ce 15 octobre 2013, à l’appel des partis politiques d’obédience sankariste et des mouvements de la société civile dont «Le balai citoyen», ils étaient nombreux les hommes et femmes qui se sont rendus dans l’après-midi au cimetière de Dagnoën, à Ouagadougou, où repose le défunt président, pour lui rendre un hommage. Dès l’entame de cette commémoration, c’est le Ditanyè qui a été entonné en chœur. Il s’en est suivi d’une minute silence à la mémoire de feu Thomas Sankara et de 12 de ses compagnons disparus le 15 octobre 1987. Puis est venu le dépôt de gerbe de fleurs sur chacune des tombes des 12 disparus et du président Sankara. En l’absence du président du comité national d’organisation de ce 26e anniversaire, Jonas Hien, «empêché», c’est le vice-président, Yamba Malick Sawadogo qui est monté au créneau pour exprimer son «ras-le-bol» face à l’enlisement du dossier Sankara. Il a laissé entendre que le peuple mobilisé rendra «la vraie justice» à Thomas Sankara et ses compagnons. Yamba Malick Sawadogo est également revenu sur la profanation de la tombe de leur idole, perpétrée en 2011 et qui, selon lui, est un acte indigne et contraire aux valeurs africaines.

Poursuivre le combat de Thomas Sankara

Le discours de Mariam Sankara, épouse du défunt président a été livré par Dorothée Badiel. Il en ressort que la journée de mémoire n’a pas pour fonction première le souvenir de l’homme mais celui de ses idées et son œuvre qui représentent une source d’inspiration pour l’Afrique militante et les forces de progrès à travers le monde. Mariam Sankara a déclaré que la flamme allumée le 4 août 1983 ne peut être éteinte au regard de la conviction, du courage et de la détermination de tous. L’artiste-musicien Smockey, du mouvement, «Le balai citoyen», dit constater que «le peuple» va chaque année au cimetière pleurer et repartir le cœur léger. C’est pourquoi il a indiqué que ce lieu de sépulture n’est pas un lieu où chacun vient déverser ses émotions. Et c’est pour changer la donne que «Le balai citoyen» a pris l’engagement devant la tombe du président Thomas Sankara de poursuivre «son combat qu’il a légué au peuple burkinabè». Pour Me Bénéwendé Stanislas Sankara, s’exprimant au nom des partis sankaristes, «un homme politique sankariste qui n’est pas capable d’affronter la mort et l’assumer comme Thomas Sankara, restera un vulgaire politicien». Pour lui, le nombre de partis politiques sankaristes ne saurait être un prétexte pour vouer aux gémonies le sankarisme en tant que force politique indéniable au Burkina Faso. «Si les Burkinabè portent le président Thomas Sankara dans leur cœur ou le déifient, c’est la preuve qu’il est immortel». C’est pourquoi, il a appelé l’ensemble des partis sankaristes à fédérer leurs efforts s’ils veulent gérer le pouvoir d’Etat. Après cette cérémonie de dépôt de gerbe de fleurs, un concert musical suivi de projection de film était prévu dans la nuit au quartier Wemtenga de Ouagadougou.

- Kossaomanè Anselme KAMBIRE

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