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Sidwaya N° 7521 du 16/10/2013

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Célébration de la Tabaski 2013 - Les musulmans ont prôné la cohésion sociale à Ouagadougou
Publié le mercredi 16 octobre 2013   |  Sidwaya


Tabaski
© aOuaga.com par A.O
Tabaski à Ouagadougou : on a aussi prié au camp Sangoulé Lamizana
Mardi 15 octobre 2013. Ouagadougou. Outre la place de la nation, la grande prière de la Tabbaski s`est déroulée également au camp militaire général Aboubacar Sangoulé Lamizana. Elle a été dirigée par l`aumonier militaire musulman, El hadj Boureima Compaoré


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La communauté musulmane du Burkina Faso a célébré, le mardi 15 octobre 2013, l’Aïd-El-Kebir ou la fête de la Tabaski. A Ouagadougou, comme à l’accoutumée, la Place de la Nation a servi de lieu de culte pour des fidèles. Ils ont, à cet effet, prié Allah pour qu’il protège le peuple burkinabè et qu’il instaure une cohésion sociale entre les filles et fils du «pays des hommes intègres».

A Ouagadougou le mardi 15 octobre 2013, la fête de la Tabaski ou fête du mouton (Aïd-El-Kebir) a mobilisé du monde à la Place de la Nation. Venus des quatre coins de la capitale, les fidèles musulmans ont encore honoré le sacrifice du mouton. Cantiques, bénédictions et lecture de quelques passages du Coran ont été les actes forts de cette célébration. C’est l’imam de la grande Mosquée de Ouagadougou, El Hadj Aboubacar Sana, qui a dirigé la prière. Il a demandé à Allah, le Tout-Puissant, d’accorder sa grâce, la tolérance et l’entente entre les Burkinabè et dans le monde entier. Le grand imam a aussi salué la présence des frères de l’Eglise catholique à cette prière. «Nous adorons tous le même Dieu et nous devons travailler main dans la main pour que son œuvre aille de l’avant», a-t-il indiqué.
Présent, l’archevêque de Ouagadougou, Mgr Philippe Ouédraogo, pour sa part, a rappelé que la fête de la Tabaski est célébrée en mémoire du mouton qu’Abraham a offert à Dieu à la place de son fils Isaac. De ce fait, a-t-il poursuivi, il est était normal que l’Eglise catholique vienne traduire sa «proximité, sa solidarité et son amitié» aux frères musulmans. «Nous devons tous chercher à traduire la volonté de Dieu en apportant un peu plus d’humanité, de fraternité et d’amour pour que le monde soit plus digne du Seigneur et des hommes», a souhaité Mgr Philippe Ouédraogo. Il a ensuite appelé tout le peuple burkinabè à une réconciliation entre ses fils et ce, pour une justice et une paix sociale durable.

Sous le signe de l’unité nationale

Selon le président par intérim de la communauté musulmane du Burkina Faso, El Hadj Adama Sakandé, la présente célébration est placée sous le signe de l’unité, de l’entente et de la concorde au «Pays des hommes intègres». «Notre pays a besoin de l’ensemble de ses fils et de toutes les tendances. Pour cela, nous allons continuer à développer l’idée de la solidarité et de la cohésion sociale au sein de la société», a laissé entendre Adama Sakandé. Il a invité les musulmans à observer les prescriptions de l’Aïd-El-Kebir, en faisant de cette fête un jour de joie et de communion avec leurs prochains. Pour le ministre de la Justice, Dramane Yaméogo, la fête de la Tabaski traduit la capacité des hommes à s’engager au plus profond d’eux-mêmes, en se soumettant à Dieu et en cultivant l’esprit d’humilité et d’amour pour le prochain. «Nous souscrivons à l’appel lancé par l’imam pour la cohésion sociale, le dialogue entre les communautés. Si cet esprit est cultivé, nous allons promouvoir la paix dans notre pays», a-t-il soutenu. Le député Ablassé Ouédraogo a renchéri en demandant aux musulmans de prier pour que les Burkinabè deviennent tolérants, qu’ils s’acceptent mutuellement. «Avec ces deux aspects nous pouvons maintenir au niveau du pays une paix totale», a-t-il mentionné.

Joseph HARO

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