En prélude à son assemblée générale statuaire prévue pour le 18 octobre prochain, à Ouagadougou, l’Organisation pour la sécurité routière en Afrique de l’Ouest (OSRAO) tient, à Ouagadougou, une série de concertations des membres du comité techniques venus des différents Etats parties de l’Organisation. La cérémonie d’ouverture des travaux a eu lieu le 14 octobre 2013.
Dans la perspective d’une véritable synergie d’actions entre les pays membres de l’espace CEDEAO, il a été élaboré, dans le cadre de l’Organisation pour la sécurité routière en Afrique de l’Ouest (OSRAO), un plan-d’action de sécurité routière 2011-2020. La série de concertations à laquelle sont conviés les représentants des pays membres vise à faire un diagnostic de la mise en œuvre des activités inscrites dans le plan de chaque Etat, afin de déceler les difficultés et proposer des solutions en vue de meilleurs résultats. Et pour atteindre les résultats attendus à la fin des différentes concertations, les participants devront se pencher sur différentes questions. « Afin d’atteindre les objectifs visés, durant les cinq jours de travaux, nous aurons à nous pencher sur la question de la mise en œuvre des dispositifs de sécurité et le guide du conducteur de la sous-région, la question du renforcement de la coopération régionale, les mécanismes appropriés de l’introduction de l’éducation à la sécurité routière dans les programmes d’enseignement, la conception d’une grille d’évaluation du plan-d’action de la décennie pour la sécurité routière 2011-2020, l’évaluation de l’état de la mise en œuvre de la déclaration des ministres adoptée lors de la Conférence africaine sur la sécurité routière, tenue du 5 au 8 avril 2013, à Accra », a expliqué le directeur général de l’Office national pour la sécurité routière, Ahoué Koudougou. Ce cadre de concertations se veut, avant tout, une belle opportunité de partage d’expériences entre les représentants des différents pays. A en croire Ahoué Koudougou, il existe, d’un pays à un autre, de meilleures et de mauvaises expériences qu’il faut travailler à corriger à travers cette occasion du donner et du recevoir. Selon Ousmane Maïga de l’Agence nationale pour la sécurité routière du Mali, l’augmentation des réseaux routiers crée une forte affluence dans les circulations. Toute chose, à l’en croire, augmentant les défis en matière de sécurité routière. « Depuis quelques années, les pays de la CEDEAO ont entrepris la construction de routes. La circulation est devenue dense et cela crée de nombreux défis en termes de sécurité des populations », a-t-il fait constater. Selon lui, toute la problématique est : Comment favoriser et promouvoir les échanges commerciaux tout en préservant les vies humaines? Le directeur général de l’ONASER, Ahoué Koudougou, a souhaité que les conclusions de ces différentes concertations puissent stimuler les perspectives pour, à terme, un changement de comportement des usagers de la circulation. « Au regard de la pertinence des thématiques à développer, de la détermination et la motivation de tous les participants, j’ai grand espoir que ces rencontres aboutiront à des conclusions et résolutions fortes dont la mise en œuvre contribuera à l’amélioration de la sécurité routière dans l’espace CEDEAO », a-t-il déclaré .