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Dirigeants africains contre la CPI : le diable est lâché !
Publié le lundi 14 octobre 2013   |  FasoZine


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© Autre presse par DR
Dirigeants africains contre la CPI: le diable est lâché!


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Ça y est, c’est fait. Le sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement qui s’est tenu ce week-end à Addis-Abeba a constitué la première étape officielle du désamour entre les dirigeants africains et la Cour pénale internationale (CPI). Après les récriminations de plusieurs leaders africains contre cette juridiction internationale considérée à tort ou à raison de ne viser que des Africains, c’est l’Union africaine qui prend désormais le relais.A l’issue de cette rencontre des têtes couronnées du continent, l’organisation panafricaine «demande le sursis des poursuites contre l’attelage qui préside aux destinées du Kenya en vertu de l’article 16 du Statut de Rome». Pour un soutien massif, c’en est vraiment un qui devrait réjouir le président Uhuru Kenyatta et son vice président William Ruto qui avaient beaucoup de soucis à se faire depuis l’ouverture de leur procès devant la CPI le 10 septembre dernier.
Mieux, l’organisation panafricaine ne s’est pas contentée de sauver la tête de l’exécutif actuel du Kenya. Elle compte également faire arrêter les poursuites de la CPI contre le président soudanais Omar el-Béchir pour «crimes de guerre et crimes contre l’humanité». Voilà qui relance le bras de fer entre les dirigeants africains et une justice internationale qui leur apparaît comme une justice à deux vitesses.

Après la comparution de son vice-président à La Haye, Uhuru Kenyatta doit se présenter à la barre de la CPI le 12 novembre prochain. D’ores et déjà, l’UA qui tient au principe qu’«aucune poursuite ne doit être engagée devant un tribunal international contre un chef d’Etat ou de gouvernement en exercice», peut-elle mettre un terme à ce procès qui est déjà engagé? En tout cas, si elle arrive à sauver Kenyatta des griffes de la CPI, cette dernière n’aura pas de raison de garder dans ses geôles dorées, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo.

En tout cas, «le diable est lâché».Ça y est, c’est fait. Le sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement qui s’est tenu ce week-end à Addis-Abeba a constitué la première étape officielle du désamour entre les dirigeants africains et la Cour pénale internationale (CPI). Après les récriminations de plusieurs leaders africains contre cette juridiction internationale considérée à tort ou à raison de ne viser que des Africains, c’est l’Union africaine qui prend désormais le relais.

A l’issue de cette rencontre des têtes couronnées du continent, l’organisation panafricaine «demande le sursis des poursuites contre l’attelage qui préside aux destinées du Kenya en vertu de l’article 16 du Statut de Rome». Pour un soutien massif, c’en est vraiment un qui devrait réjouir le président Uhuru Kenyatta et son vice président William Ruto qui avaient beaucoup de soucis à se faire depuis l’ouverture de leur procès devant la CPI le 10 septembre dernier.

Mieux, l’organisation panafricaine ne s’est pas contentée de sauver la tête de l’exécutif actuel du Kenya. Elle compte également faire arrêter les poursuites de la CPI contre le président soudanais Omar el-Béchir pour «crimes de guerre et crimes contre l’humanité». Voilà qui relance le bras de fer entre les dirigeants africains et une justice internationale qui leur apparaît comme une justice à deux vitesses.

Après la comparution de son vice-président à La Haye, Uhuru Kenyatta doit se présenter à la barre de la CPI le 12 novembre prochain. D’ores et déjà, l’UA qui tient au principe qu’«aucune poursuite ne doit être engagée devant un tribunal international contre un chef d’Etat ou de gouvernement en exercice», peut-elle mettre un terme à ce procès qui est déjà engagé? En tout cas, si elle arrive à sauver Kenyatta des griffes de la CPI, cette dernière n’aura pas de raison de garder dans ses geôles dorées, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. En tout cas, «le diable est lâché».

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