Au titre des travaux du 4e forum africain sur le partage des meilleures pratiques dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication (TIC), les participants ont eu droit à un exposé sur la cyber sécurité, le vendredi 11 octobre 2013 à Ouagadougou.Au premier jour des activités de la rencontre internationale de Ouagadougou sur le partage des meilleures pratiques dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication (TIC), une dizaine de communications et d’ateliers a été servie aux participants. Parmi celles-ci, a figuré l’exposé sur la cyber sécurité, animé par la présidente de l’Office polonais des communications électroniques, Magdalena Gaj et Jacques Houngbo de l’Unité de promotion de la cyber sécurité en Afrique (AfricaCERT). La première a entretenu les « forumistes » sur le rôle des régulateurs dans la cyber sécurité. Elle a, dans ce sens, insisté sur la nécessité d’inclure dans les politiques, des orientations en termes de meilleures pratiques. Ceci, a-telle signifié, au regard du volume croissant des données numériques engendré par le développement rapide des investissements. La sécurisation de ces données, à son sens, aura le mérite de permettre une régularisation de l’espace des TIC en vue d’éliminer les inégalités d’accès aux différents marchés. L’avènement de techniques appropriées de gestion des flux passe, par ailleurs, à entendre Magdalena Gaj, par une bonne connaissance des besoins des acteurs. A cet effet, la ministre polonaise a recommandé un partenariat gouvernements-régulateurs-ONG pour une meilleure prise en compte du monde rural et des zones moins servies par les TIC. Elle a aussi préconisé l’instauration de taxes spéciales sur les outils, afin de faciliter leur appropriation par le plus grand nombre d’acteurs. Partant du fait que les risques de cyber menaces restent inhérents au fait qu’Internet soit par principe, un ensemble de réseaux ouverts, Jacques Houngbo a partagé avec l’assemblée les opportunités de sa société pour une meilleure protection de l’environnement des investissements. Selon lui, le premier élément dans l’univers des affaires est la confiance. Pour établir ce crédit dans le monde virtuel sur le continent, AfricaCERT propose une gamme de produits parmi lesquels un réseau d’ordinateurs de sécurité, dénommé « Computer security incident response team » (CSIRT) présenté comme outils-clés de promotion des meilleures pratiques en matière de sécurité de l’information sur la toile. Il s’agit, a indiqué l’expert, par le biais de ces outils, de fournir l’assistance nécessaire aux parties prenantes lorsque celles-ci font face à des situations délicates. Ils permettent également la coordination avec plusieurs structures à l’intérieur d’un pays. Ils jouent aussi le rôle de services de relais pour des professionnels et des agences, permettant ainsi leur mise en relation avec des personnes ou agences situées dans des zones généralement hors de leur couverture. L’AfricaCERT offre pour ce faire, ses services, aussi bien aux structures gouvernementales que celles privées et au-delà de ces deux composantes, à l’utilisateur final.