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Sidwaya N° 7520 du 11/10/2013

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Blaise Compaoré pour la promotion de la cyber-paix en Afrique
Publié le lundi 14 octobre 2013   |  Sidwaya


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© Le Quotidien par DR
Meilleures pratiques dans les TIC : un forum de partage a ouvert ses portes à Ouagadougou
Vendredi 11 octobre 2013. Ouagadougou. Le président du Faso, Blaise Compaoré, a ouvert les travaux du 4e forum panafricain de partage des meilleures pratiques dans le domaine des technologies de l`information et de la communication (TIC) placé sous le thème "Données numériques pour le développement-Data4Dev 2013"


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TIC

Le gouvernement burkinabè a organisé, du 11 au 12 octobre 2013 à Ouagadougou (Burkina Faso), avec l’appui de l’Union internationale des télécommunications (UIT), le 4e forum panafricain sur le partage des meilleures pratiques dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication (TIC).

Le chef de l’Etat burkinabè, Blaise Compaoré, a présidé la cérémonie d’ouverture du 4e forum panafricain sur le partage des meilleures pratiques dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication (TIC), le vendredi 11 octobre 2013. Ce quatrième forum qui s’est tenu jusqu’au 12 octobre à Ouagadougou, a été placé sous le thème « Données numériques pour le développement » Data4Dev. Selon le président du Faso, Blaise Compaoré, le développement prodigieux des TIC en Afrique s’affirme comme un réel indicateur de la vitalité et du dynamisme des processus de transformation de nos sociétés. « C’est une réalité qui appelle, de nos gouvernements, un engagement soutenu et une coopération étroite en faveur de la création d’un cyberespace sécurisé », a-t-il affirmé. Le président du Faso a fait savoir que les riches expériences menées par des pays du continent sont à saluer, en ce qu’elles signent des succès qui confortent la vision sur l’impérieuse nécessité de mettre en œuvre des politiques nationales volontaristes. Il s’agit de la création d’un environnement juridique et institutionnel favorable, la construction à grande échelle d’infrastructures de communication large bande, la consolidation de la coopération internationale dans le domaine des TIC, etc. « Le Burkina Faso s’inscrit dans cette dynamique et a ainsi entrepris l’ouverture et la mise à disposition des usagers, des données publiques et numériques non nominatives, sous un format exploitable par les machines, afin de permettre aux citoyens, de les enrichir en permanence, d’accroître les performances de l’administration et de créer ainsi, les conditions optimales de l’émergence », a révélé Blaise Compaoré. Il a salué l’action de l’alliance entre l’Union internationale des télécommunications et le Partenariat multilatéral contre les cyber menaces (IMPACT) face à la montée en puissance de ces périls, sur les plans de la fréquence des attaques, de l’étendue de l’espace géographique ciblé et de l’énormité des coûts qu’ils engendrent. Le président Compaoré a précisé que le Burkina s’est résolument engagé dans la préservation de son cyberespace, à travers l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan national de cyber sécurité, la création d’un Centre national de cyber sécurité (CIRT) et de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI). Il s’agit, selon lui, de bâtir un environnement de confiance dans l’utilisation des TIC au Burkina Faso, mais aussi et surtout, de promouvoir la Cyber-paix, en référence aux principes édictés par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT).

« Les bits et les octets ignorent les frontières »

Pour le secrétaire général de l’UIT, Dr Hamadoun Touré, comme tous les outils, Internet peut être utilisé à des fins positives, en faveur d’un développement constructif ou à des fins nocives par des individus animés d’intentions malveillantes. D’après un rapport récemment publié par le spécialiste de la sécurité McAfee et le Centre d’études stratégiques et internationales, les pertes imputables à la cybercriminalité au niveau mondial se chiffreraient, selon les estimations, à 500 milliards USD chaque année et le nombre de personnes directement touchées par la cybercriminalité se compterait par centaines de millions. « Dans ce contexte…, Il ne fait aucun doute que nous devons faire encore plus pour sécuriser l’utilisation des TIC à tous les niveaux-local, national, régional et international », a-t-il déclaré. Il a rappelé que lorsqu’il a été élu secrétaire général, la cybersécurité est devenue l’une de ses priorités essentielles et en mai 2007, ils ont lancé le Programme mondial cybersécurité qui constitue un cadre de coopération internationale.
Il se dit convaincu que la coopération reste une nécessité, dans un contexte où « les bits et les octets » ignorent les frontières. M. Touré s’est dit très reconnaissant au président Compaoré pour le soutien qu’il apporte, en tant que Président du Conseil consultatif international d’IMPAC.
Le maire de Ouagadougou, Marin Casimir Ilboudo et le secrétaire général de l’Union africaine des télécommunications, Abdoulkarim Soumaïla, ont réaffirmé l’importance d’une telle rencontre sur l’un des secteurs les plus dynamiques du continent.

Raphaël KAFANDO



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