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Sidwaya N° 7520 du 11/10/2013

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Traité d’amitié ivoiro-burkinabè : Sidwaya et Fraternité Matin, désormais mariés
Publié le lundi 14 octobre 2013   |  Sidwaya


Signature
© Sidwaya par DR
Signature du Protocole d’accord de coopération professionnelle entre Fraternité Matin et Sidwaya


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Comme une cérémonie de mariage, celle qui a consacré la signature du Protocole d’accord de coopération professionnelle entre Fraternité Matin et Sidwaya, ce jeudi 10 octobre 2013 à Abidjan, s’est faite en présence des témoins des deux parties que sont les ministres de la Communication de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso. L’acte a été apposé sur les documents par les directeurs généraux des deux organes d’Etat, Vénance Konan et Rabankhi Abou-Bâkr Zida sous le regard bienveillant de leurs ministres de tutelle.

Après la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) et la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), l’Agence d’information du Burkina (AIB) et l’Agence ivoirienne de presse (AIP), les Editions Sidwaya et le groupe Fraternité Matin prennent désormais ensemble le train du Traité d’amitié et de coopération ivoiro-burkinabè (TAC). Le TAC entre la Côte d’ivoire et le Burkina Faso a été signé en 2008, par les chefs d’Etat des deux pays. La locomotive est tirée depuis, par leurs ministères respectifs qui sont tout aussi signataires d’un protocole d’accord dans le domaine de la communication. Le protocole d’accord a été signé, jeudi 10 octobre 2013 à Abidjan, par les directeurs généraux des deux organes de presse. L’acte a été suivi d’un tonnerre d’applaudissements des responsables et collègues venus immortaliser l’événement, un cas d’école dans la sous-région. Grand jour donc, pour deux quotidiens de la sous-région, mais aussi troisième acte des Ministères de la communication pour la matérialisation de l’engagement des présidents Compaoré et Ouattara à rétablir ce que la nature, l’histoire, la géographie et même l’alphabet ont déjà créé, à savoir la fraternité entre les peuples burkinabè et ivoirien.
Mais au-delà d’une simple signature, c’est aussi la preuve que la presse veut accompagner le TAC et être l’aiguillon de cette locomotive en marche par le biais d’un partage d’informations, d’un échange d’articles et d’expériences, de mutualisation ou encore de coproduction. Les deux entreprises de presse veulent travailler, main dans la main et donner l’exemple, non seulement à travers une information juste et responsable, mais surtout en étant la conscience des politiques et des décideurs, en les interpellant sur l’effectivité des engagements pris dans le cadre du TAC. Alerte, aiguillon, accompagnement et interpellation seront donc les maîtres-mots qui vont guider la plume, le micro et la caméra des journalistes. Ainsi donc, la presse va porter la voix pour que tous les autres secteurs portent les fruits de la concrétisation du TAC.

À l’image des deux chefs d’Etat et des deux gouvernements qui ont créé des cadres communs de concertation, Sidwaya et Fraternité Matin entendent s’inscrire dans une dynamique de confraternité, en vue d’une presse plus forte, plus professionnelle et plus fermente pour la préservation de la paix et du bien-être des populations du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire. La preuve que le péché mignon d’être des organes d’Etat peut aussi être source de moteur de développement, du futur et du renouveau dans les relations et le renforcement des liens séculaires entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

Mariam Vanessa TOURE
Attachée de presse à l’ambassade du Burkina Faso en Côte d’Ivoire

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