Forum Africain sur les TIC : Pour généraliser et sécuriser les TIC en Afrique #aOuaga

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Forum Africain sur les TIC : Pour généraliser et sécuriser les TIC en Afrique

Publié le samedi 12 octobre 2013 | Le Quotidien

© Le Quotidien par DR (Photo d`archive)
Meilleures pratiques dans les TIC : un forum de partage a ouvert ses portes à Ouagadougou
Vendredi 11 octobre 2013. Ouagadougou. Le président du Faso, Blaise Compaoré, a ouvert les travaux du 4e forum panafricain de partage des meilleures pratiques dans le domaine des technologies de l`information et de la communication (TIC) placé sous le thème "Données numériques pour le développement-Data4Dev 2013"

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Le 4e forum africain de partage des meilleures pratiques dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication (TIC), s’est ouvert, le vendredi 11 octobre 2013, à Ouagadougou, sous l’égide du président du Faso, Blaise Compaoré. Il a connu la présence effective des secrétaires généraux de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Hamadoun Touré et de l’Union africaine des télécommunications (UAT), Abdoul Karim Soumaïla. Y ont participé des membres du gouvernement, des corps diplomatiques et des acteurs de plusieurs pays .
Le Burkina Faso accueille conjointement, depuis le jeudi 10 octobre, la réunion internationale sur les cyber-menaces et le forum africain de partage des meilleures pratiques dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication (TIC). Les travaux du 4e forum ont ouvert leurs portes, le vendredi 11 octobre, sous une forte ambiance ponctuée de discours, de prestations d’artistes, sous le regard de nombreux participants, venus de plusieurs horizons. Pour le secrétaire général de l’Union africaine des télécommunications (UAT), Abdoul Karim Soumaïla, l’objectif de ce forum africain est de réfléchir ensemble pour trouver des voies et moyens qui puissent permettre « d’avoir une Afrique connectée comme le reste du monde ». Selon lui, les dirigeants des pays africains doivent intervenir au niveau des distributeurs de réseaux mobiles par le biais de « la bande 6, capable d’offrir de la connexion internet dans le milieu rural ». Aussi a-t-il souhaité que les pays africains s’activent à « identifier des mesures à prendre pour faire face à la transition numérique dès 2015 ». Le secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications, Hamadoun Touré, assure que sa structure attend les résultats du forum pour continuer son combat pour « connecter tous les habitants de la planète ». Tout en appréciant le taux de pénétration du téléphone portable en Afrique, qui est de 63%, il regrette tout de même celui de la connexion qui n’est que de 30%.

Rendre l’internet disponible, fiable et sûr

Pour lui, les pays en voie de développement doivent mettre la technologie à la disposition de la protection de l’environnement, de l’éducation et de la santé pour tous . Il rassure donc que l’UIT « va faire en sorte que l’internet soit disponible, fiable et plus sûr pour tous les utilisateurs ». Le président du Faso, Blaise Compaoré, par ailleurs, président du Conseil consultatif du partenariat multilatéral international contre les cyber-menaces (IMPACT), a indiqué que : « La réflexion sur la thématique globale des TIC est une nécessité pour l’aboutissement des efforts de promotion d’une économie numérique saine, rentable et apte à impulser le progrès de nos efforts ».
Pour Blaise Compaoré, l’épanouissement des peuples par les TIC est une nécessité et un impératif pour le développement. La réflexion sur la thématique est même « essentielle pour l’établissement de voies fortement balisées et pleines d’espoir dans l’édification d’une société de l’information où tous les hommes et femmes peuvent créer, utiliser, promouvoir l’information et diffuser le savoir. La construction de cet univers débarrassé de toute crainte et méfiance est un impératif pour permettre aux individus et aux peuples d’exploiter l’énorme potentiel des technologies de l’information et de la communication, pour leur développement et leur bien-être », selon le vœu du président du Faso. Il a donc souhaité que les Etats africains mettent en œuvre des politiques nationales volontaristes, articulées autour des enjeux de « la création d’un environnement juridique et institutionnel favorable, la construction à grande échelle d’infrastructures de communication large bande, la généralisation de l’usage des TIC dans tous les milieux socioprofessionnels et l’ensemble des couches de la société et la consolidation de la coopération internationale dans le domaine des TIC ». Le Burkina Faso a entrepris, selon le président Blaise Compaoré, la mise en œuvre d’un plan de cyber- sécurité, la création d’un Centre national de cyber- sécurité (CIRT) et d’une Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI), dans le but de promouvoir la « cyber-paix » dans le pays.

Par Salifou OUEDRAOGO

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