Durant 10 jours, les hommes du showbiz burkinabè se sont formés à l’utilisation de l’outil informatique. Débutée le mardi 1er octobre 2013, cette formation, initiée par l’artiste Madess, à l’état civil, Madi Ouédraogo, a pris fin le jeudi 10 octobre 2013, à Ouagadougou. Pour ce faire, le ministre de la Culture et du Tourisme, Baba Hama, parrain de ladite formation, s’est rendu au centre où se sont formés les artistes pour constater de visu ce que les artistes ont appris et les encourager à apprendre davantage les technologies de l’information et de la communication, pour ainsi évoluer dans leurs carrières musicales.
Du mardi 1er octobre au jeudi 10 octobre 2013, 30 artistes burkinabè se sont initiés à l’utilisation des Technologies de l’information et de la communication (TIC), à Ouagadougou. « On s’est rendu compte que beaucoup d’artistes ne maîtrisent pas l’outil informatique. Moi-même, j’en fais partie », a confié l’artiste musicien Madess, initiateur de la formation. Compte tenu de l’évolution technologique, « il était de notre devoir de nous initier aux TIC », a-t-il dit. De nos jours, les plus analphabètes sont ceux qui ne savent pas se servir de l’outil informatique. De ce fait, les artistes ont pris connaissance des logiciels tels que Microsoft Windows, office Word 2007 et 2010, Microsoft internet explorer, Mozila firefox, facebook et You tube. Après donc cette session de formation de 10 jours, les 30 artistes sont à présent aptes à se servir d’un ordinateur. Le ministre de la Culture et du Tourisme, Baba Hama, le parrain de la formation, s’est donc rendu au centre où s’est déroulée la formation, le jeudi 10 octobre 2013, pour constater ce que lesdits artistes ont vraiment appris de cette formation et pour les encourager à apprendre davantage pour réussir artistiquement. Il s’est dit satisfait du progrès déjà engendré et les a encouragés à se munir maintenant d’un ordinateur pour s’auto former, afin de ne pas perdre la main. « Pour lui, les TIC sont incontournables de nos jours, car d’ici à 10 ou 15 ans, on sera obligé de supprimer les bics pour faire place aux claviers. Il est important pour un artiste de maîtriser les TIC s’il veut se faire une place dans la musique ». Il a rappelé aux artistes qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre. Il les a encouragés donc pour qu’en plus des TIC qu’ils ont appris, ils s’inscrivent pour apprendre le français et l’anglais, afin de pouvoir réussir dans la vie. Pour les motiver, il a avancé que « Kofi Olomidé du Congo Brazzaville à une licence en anglais ». Selon lui, il est bien cultivé et est même capable de se défendre quel que soit le sujet qui lui sera soumis. Le ministre a ajouté que son département est prêt à les accompagner. « Je verrai avec le département en charge de l’économie numérique afin qu’il vous appuie », a-t-il dit. L’initiateur qu’est Madess a affirmé qu’il est maintenant alphabétisé et a remercié le ministre pour son soutien. Par ailleurs, il lui a demandé de toujours les accompagner afin que tous les artistes burkinabè bénéficient d’une telle formation, parce que dans 15 ans, il n’y aura plus de CD. Don Sharpe, artiste musicien burkinabè, a indiqué au ministre que grâce à cette formation, ils pourront désormais compresser leurs sons et même les graver sur CD, afin d’alléger le travail du manager. Le formateur, Lassina Bationo, coordonnateur national de l’association des jeunes scientifiques du Burkina, a suggéré au ministre d’inclure dans son programme ‘’Un artiste, une tablette’’. « Pour la prochaine session de formation, que tout le monde artistique y assiste », a-t-il souhaité. Par ailleurs, il a affirmé que pour un artiste qui fait 3 jours sans se connecter à internet, ce dernier est appeler à disparaître. Toussy, artiste musicienne, a été la première en cette session de formation. Elle s’est dit satisfaite et espère qu’il y aura d’autres sessions de formation à l’endroit des artistes, parce que, selon elle, « on ne finit jamais d’apprendre ». La cérémonie de clôture de ladite session de formation s’est faite en musique .
