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Sidwaya N° 7520 du 11/10/2013

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Quatrième Salon international des médias de Côte d’Ivoire : "Akwaba" Burkina Faso
Publié le vendredi 11 octobre 2013   |  Sidwaya


Pose
© aOuaga.com par A.O
Pose de la première pierre du nouveau siège de la RTB
Lundi 5 août 2013. Ouagadougou. Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a posé la première pierre du nouveau siège de la Radiotélévision du Burkina (RTB). Photo : Alain Edouard Traoré, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement


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Le quatrième Salon international des médias, de la communication et des TIC s’est ouvert, mercredi 9 octobre 2013 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, sous le signe de l’intégration et de l’internationalisation du salon. Le Premier ministre du Burkina Faso, invité spécial de l’édition 2013, s’est fait représenter par le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré.

Sur l’affiche qui surplombe le haut du présidium dressé dans la salle de conférence du ministère ivoirien des Affaires étrangères, une photo du Premier ministre burkinabè, Luc Adolphe Tiao, avec l’inscription "Akwaba" qui signifie en langue locale baoulé "bienvenue". Au pied de cette affiche, le ministre de la Communication du Burkina Faso, Alain Edouard Traoré, venu représenter le Premier ministre Tiao, invité spécial du 4ème Salon international des médias, de la communication et des TIC. A ses côtés, la ministre ivoirienne de la Communication, Affoussiata Bamba Lamine, l’ambassadeur du Burkina Faso en Côte d’Ivoire, Justin Koutaba, entre autres. Deux allocutions ont marqué la cérémonie d’ouverture.
Le président de l’Union des journalistes de Côte d’Ivoire, Decos Badaud, a salué l’esprit de solidarité qui a guidé la présence de confrères du Burkina et du Mali à ce grand rendez-vous de la communication et des TIC. Une présence qui répond de la volonté de participer au processus d’intégration des pays et de l’internationalisation du salon, a-t-il signifié. Durant trois jours, les professionnels des médias vont mener différentes communications autour du thème central à savoir, "Rapports Médias-entreprises : outils et stratégies pour booster la croissance". Ce thème vise, selon les organisateurs, à contribuer à la réflexion sur les difficultés de plusieurs secteurs d’activités, vues sous l’angle de la communication. Avec pour mission d’aller vers les hommes d’affaires et les entreprises, la grande famille des médias entend participer au maillage médias-entreprises, afin de jouer sa partition au développement de la Côte d’Ivoire.
L’initiative a été saluée par la ministre ivoirienne de la Communication qui s’est réjouie du choix du thème qui s’inscrit dans la vision d’émergence prônée par le président Alassane Ouattara. Et de l’avis de Affoussiata Bamba Lamine, les médias constituent un maillon essentiel de cette émergence. Médias-entreprises, un mariage de raison censé aboutir à un mariage d’amour, au sortir des trois jours de travaux, d’échanges de connaissances à travers les stands d’exposition dressés à l’occasion, par chaque acteur.

Médias et entreprises, deux pouvoirs complémentaires

La communication du ministre burkinabè, Alain Edouard Traoré a porté sur le thème central du salon. D’entrée, Alain Edouard Traoré s’est félicité du Traité d’amitié et de coopération qui existe entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, un traité qui se doit de vivre au quotidien. Il a souhaité que la communication soit un levier de cette coopération. Le thème de ce salon vient donc à propos et les sous-thèmes qui seront développés sur la cybercriminalité, la santé ou encore les bourses d’études, la réconciliation, l’adéquation formation-emploi en rapport avec les médias, donneront, selon le conférencier, corps au thème central. Alain Edouard Traoré a expliqué dans sa démarche, « toute la place de la communication », qui est un « levier puissant de développement ». « La communication doit aller au-delà de la sphère politique pour aider au développement des pays », a-t-il déclaré. Pour lui, s’il est reconnu que les médias sont le quatrième pouvoir, les entreprises sont aussi un pouvoir économique, un pouvoir financier. Il a indiqué que la communication est donc utile, même aux meilleurs produits manufacturés. Du coup, les médias, en se mettant au service des entreprises, participent au développement et les entreprises, en s’ouvrant aux médias, s’offrent des moyens de se développer pour pouvoir booster la croissance. Médias et entreprises sont deux pouvoirs complémentaires, a fait savoir le communicateur. Les médias sont des supports et des vecteurs des entreprises. Les entreprises doivent créer des espaces de communication. Et les médias doivent être des entreprises de presse. Le ministre Traoré s’est interrogé sur comment faire des médias de véritables entreprises de presse ? Selon lui, il faut bannir le "griotisme". « Fini le temps des griots…Il faut quitter cet infantilisme pour devenir adulte. Il est temps qu’on sorte de la phase de nos démocraties africaines où pour participer, il faut créer un journal. Les médias ne servent pas qu’à cela ! Il est bon de prendre cette démarche entrepreneuriale pour se structurer. Il faut structurer des médias solides, être sérieux, imbattables de tout point de vue dans la communication », a-t-il conseillé. Maturité, sérieux et professionnalisme, c’est le triptyque pour une presse responsable, a estimé le ministre burkinabè de la Communication. Et ce n’est qu’à ce prix que médias et entreprises se compléteront pour leur propre développement, pour le développement des pays et surtout pour l’expression de leurs pouvoirs respectifs. « Il faut créer des passerelles entre les médias et les entreprises, car ce sont deux secteurs qui développent un pays lui permettant de prendre en charge des problématiques de la société », a conclu le ministre Alain Edouard Traoré, tout en invitant les professionnels des médias à cultiver l’humilité et à être des journalistes au service de la paix.



Mariam Vanessa TOURE
Attachée de presse à l’Ambassade du Burkina en Côte d’Ivoire.

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