En prélude au Forum africain des meilleures pratiques dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication (TIC), qui s’ouvre aujourd’hui 11 octobre à Ouagadougou, le comité consultatif international du partenariat multilatéral international contre les cybers menaces (IMPACT), a tenu une réunion de travail, le jeudi 10 octobre 2013, à Ouagadougou, sous la présidence du ministre du Développement de l’Economie numérique et des Postes, Jean Koulidiati, représentant le président du Faso, Blaise Compaoré.
Le 4e forum africain des meilleures pratiques dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication (TIC) s’ouvre aujourd’hui, vendredi 11 octobre, à Ouagadougou. En marge de cette rencontre internationale, une réunion sur les cybers menaces a eu lieu, le jeudi 10 octobre. L’objectif principal de cette réunion à laquelle participent des experts de plusieurs nationalités est de reconnaître l’effet indispensable des TIC dans le développement des pays, mais surtout, de chercher des voies et moyens pour « lutter contre la cybercriminalité ». Selon le ministre du Développement de
l’Economie numérique et des Postes, Jean Koulidiati, représentant le président du Faso, Blaise Compaoré, président du Conseil consultatif du partenariat multilatéral international contre les cyber-menaces (IMPACT), cette réunion permettra « de passer en revue le programme mondial de cyber sécurité, de prendre connaissance de l’expérience de certains Etats membres de la coalition et d’élaborer la charte de durabilité UIT-IMPACT ». Le secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Hamadoun Touré, espère qu’avec la collaboration et l’action de tous les pays « nous parviendrons à une cyber-sécurité mondiale ». Selon lui, les TIC ont évolué en Afrique de façon croissante. « D’ici à la fin de l’année 2014, le taux de pénétration du téléphone portable atteindra 63% en Afrique ». Ainsi, les pays doivent savoir tirer profit des TIC, tout en se sécurisant, parce que « la cybercriminalité n’est pas du ressort des seuls cyber-délinquants, mais de tous les utilisateurs des TIC ». A la suite de Jean Koulidiati et de Hamadoun Touré, c’était le tour de Jérôme Bougouma, ministre de l’Administration et de la Sécurité du Burkina, de s’entretenir avec les participants sur l’état de la cybercriminalité au Burkina Faso. Par ailleurs, le quatrième forum qui s’ouvre aujourd’hui est placé sous le thème « Données numériques pour le développement Data4Dev ». Selon les organisateurs, le forum a pour ambition d’appuyer les gouvernements africains dans leurs efforts de recherche de meilleures pratiques et solutions afin d’accélérer leur développement. Ils indiquent que cela a été fortement souligné par le sommet mondial sur la société de l’information en ces termes : « Les TIC constituent un puissant outil qui peut aider les pays en développement à fournir plus efficacement des services publics de meilleure qualité et d’un accès plus facile aux usagers, à renforcer leurs capacités et leur compétitivité, ainsi qu’à accroître la transparence et la bonne gouvernance ». Pour eux, la mobilisation du potentiel de ces technologies, grâce à une parfaite appropriation des meilleures pratiques et solutions, garantit l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et doit devenir une priorité pour ces pays .
Par Salifou OUEDRAOGO
