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Le Quotidien N° 890 du 11/10/2013

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Société de transformation des fruits et légumes de LOUMBILA : Le personnel, menacé par des licenciements, manifeste son mécontentement
Publié le vendredi 11 octobre 2013   |  Le Quotidien


Les
© AIB par DR
Les membres du Comité de Suivi à la Base(CSB) du Centre de Suivi Citoyen et d’Analyse des Politiques Publiques(CDCAP)
Vendredi 27 septembre 2013. Manga.


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La Confédération syndicale burkinabè (CSB) a animé une conférence de presse, le 9 octobre 2013, à Ouagadougou, pour informer l’opinion publique de la situation que vivent les travailleurs de la Société de transformation des fruits et légumes de Loumbila (STFL). C’était en présence de quelques membres du personnel de ladite société.
La conférence de presse animée par les acteurs de la CSB, le 9 septembre dernier, vise à attirer l’attention de l’opinion nationale sur la situation des travailleurs de la STFL qui sont en cours de licenciement. En effet, suite à la prise de fonction, le 13 septembre 2013, la nouvelle directrice de ladite société, Aidara Kadjatou Boyarm, elle annonça au personnel, le 19 septembre 2013, qu’elle se séparerait de 46 d’entre eux, y compris 5 délégués du personnel, prétextant avoir reçu des instructions du secrétariat général du ministère du Commerce, a-t-on appris lors de la conférence de presse. Surpris par cette réaction, les travailleurs ont donc cherché à comprendre le fondement d’une telle décision venant de la part de la directrice. C’est sur cet état de fait que les travailleurs prirent contact avec leur organisation syndicale, la Confédération syndicale burkinabè (CSB), afin de trouver des solutions idoines à leurs problèmes. C’est ce qui a donc prévalu à la tenue de la conférence de presse du 9 septembre dernier. En rappel, la STFL, créée en novembre 2009, a un capital de 800 millions, dont 500 millions pour le gouvernement burkinabè et les 300 autres millions d’une société Nigériane. Selon Anick Elodie Poda, délégué du personnel de la STFL, c’est lors du conseil des ministres du 4 septembre dernier que la nouvelle directrice, Aidara Kadjatou Boyarm, a pris fonction, le 13 septembre 2013, en lieu et place de Denise Kambou, ancienne directrice de la STFL. « Après sa prise de fonction, elle nous a convoqués, nous les délégués du personnel, et nous a informés qu’elle avait l’intention de se séparer de 46 postes », a-t-elle dit. Et de poursuivre pour souligner que la directrice les a, par la suite, sommés de quitter les lieux dès le soir même et de revenir dans 9 mois pour récupérer leurs droits et leurs salaires impayés depuis 3 mois. La directrice du personnel, Anick Elodie Poda, va plus loin en affirmant que la directrice de la société STFL, malgré sa décision de licencier le personnel, en affirmant que la société est en manque d’argent, continue néanmoins de recevoir des demandes d’emploi. Toute cette situation laisse les employés de la STFL dans l’inquiétude. Et leur objectif est l’arrêt, pure et simple, du processus de licenciement, car estiment-ils, la procédure empruntée par la nouvelle directrice n’est pas légale. A la suite, Souleymane Kalo Sanon, également délégué du personnel, confie qu’à la suite de ce litige, l’inspection du travail a été saisie et a même tenu une rencontre avec l’administration de la STFL, dans l’optique de résoudre le problème. « Mais jusqu’à aujourd’hui, nous continuons d’attendre», a-t-il dit .

Par Youssouf COMPAORE et Ibrahim Kaboré (Stagiaires)

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