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Commune de Bagaré : des manifestants ferment la mairie et exigent la démission du maire
Publié le jeudi 10 octobre 2013   |  AIB


Toussaint
© Autre presse
Toussaint Abel Coulibaly
Ministre délégué burkinabè chargé des Collectivités territoriales.


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Yako (Nord). Environ quatre cents personnes sous forte surveillance policière ont scandé jeudi des slogans hostiles au maire de la commune rurale de Bagaré (Passoré) Hélène Ouédraogo/Saba avant de fermer la mairie et exiger sa démission sans délais, a constaté un journaliste de l’AIB.

Cette foule conduite par le maire adjoint Pagomdgoalma Oumsaoré reproche à Mme Ouédraogo (second mandat) d’avoir détourné 20 millions de F.CFA destinés au départ à la construction d’un centre de santé dans le village de Gourouly à 15km de Bagaré au profit d’autres projets.

La mairie aurait alors payé deux motos de marque Crypton à raison de 1, 5 million de F.CFA l’unité et engagé d’autres dépenses.

Cette somme, première tranche d’une subvention de 100 millions de F.CFA sur cinq ans, aurait été octroyée par la commune de Cologny (Suisse) à Bagaré dans le cadre d’un jumelage entre les deux communes.

Les manifestants qui ont réclamé la mise en fourrière des deux engins et exiger la démission sans délais de la maire ont remis les clés au préfet de Bagaré, Kadiatou Ouaga.

Malgré la médiation du Haut-commissaire du Passoré Aboubacar Traoré par la voix du préfet, les révoltés ont annoncé l’ouverture des négociations après la fête de la Tabaski prévue le 15 octobre prochain.

Selon nos informations, Hélène Ouédroogo était au moment des troubles au tribunal de Yako où devait avoir lieu un procès intenté par elle contre un conseiller municipal accusé d’injure dans la même affaire.

Nos tentatives de la joindre sont restées vaines.

Depuis la communalisation intégrale amorcée en 2006 au Burkina Faso, des conflits ont éclaté dans de nombreuses collectivités du fait souvent de problèmes de gestion, de lotissement ou de leadership entre les maires et la chefferie coutumière.

AIB

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